Chapitre 20 : Proposition

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PDV Martina


[Dimanche 18 Juillet, 18h37, à l'hôtel, Las Vegas]


Derrière un mur assez épais, j'attends patiemment que Carolina montre le bout de son nez. Je l'ai suivi de loin et elle est rentrée dans un hôtel, je n'ai pas voulu m'approcher davantage pour ne pas tenter de me faire remarquer. Inutile de tout foirer alors que je sens que je suis proche du but !


J'attends juste une preuve et je sais que je l'obtiendrai car pour que cette idiote sorte par une sortie de secours, c'est qu'elle voulait vraiment s'éclipser sans que personne ne puisse la voir. Dommage pour elle, je l'ai bien vu et je compte sérieusement la démasquer elle et son complice qui n'est autre que l'ennemi juré de Pablo : Gaston.


Dès que j'aurais la preuve entre mes mains, je préviendrai Diego qui virera Carolina sur le champ. Il ne pourra pas tolérer qu'une membre de la troupe ait osé faire tant de mal à ses coéquipiers.


Pablo qui s'est fait tabasser par un groupe de mecs dangereux, le mail qui dénonce la grossesse d'Ana et quand on m'a enfermé dans un local pour ne pas que je puisse monter sur scène... Diego ne pourra jamais pardonner à Carolina d'avoir fait toutes ces choses horribles.


Puis, le moment tant attendu arrive, un homme sort enfin de l'hôtel, pas n'importe quel homme, il s'agit de Gaston, je le reconnais bien ! La fois où j'avais suivi en cachette Pablo pour assister à sa conversation avec son pire ennemi, son visage m'avait marqué et je m'étais jurée de ne jamais l'oublier !


Je le savais ! Je le savais depuis le départ que ces deux-là étaient liés ! J'ai cramé Carolina quand elle était au téléphone avec Gaston, c'était sûr, elle se faisait aider par lui depuis le début. Intégrer la troupe n'était qu'une couverture au final, c'était juste pour mieux nous toucher et nous faire tomber mais aujourd'hui, c'est terminé ! Leur association du duo machiavélique s'achève à cet instant.


Je sors mon portable de ma poche pour pouvoir prendre Gaston en photo, ça y'est, je les tiens ces deux enfoirés de premières. Mon sourire envahit mon visage, j'ai juste envie de crier tellement je suis heureuse de les avoir démasqué.


Au moment de prendre la photo, on m'attrape violemment le poignet qui ne tient pas le téléphone. Ce dernier tombe par terre quand la personne me force à me retourner vers elle. Je pousse un cri de terreur croyant me faire agresser en pleine rue mais je suis soulagée quand je croise un regard bleu-gris que je pourrais reconnaître entre mille.


Pablo me plaque contre le mur se trouvant derrière moi, qui me servait à espionner l'ennemi. Il lance un regard par dessus ce dernier puis revient planter ses yeux dans les miens. Son regard est sévère, je le connais bien, c'est celui qui exprime qu'il est en colère et je suppose qu'il a deviné ce que je manigançais...


-Putain Martina qu'est-ce que tu fous encore !


De la haine à l'amour... [𝐏𝐚𝐛𝐥𝐢𝐧𝐢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant