De la haine à l'amour... [𝐏𝐚𝐛𝐥𝐢𝐧𝐢]

Chapitre 29 : Aveux

PDV Martina

[Lundi 26 Juillet, 10h44, Dallas]

Je me réveille doucement, la nuit a été courte pour moi. Je devais arriver plus tôt à Dallas mais mon vol a été retardé... je suis donc arrivée à deux heures du mat' à l'hôtel.

Pablo m'a envoyé l'adresse de l'hôtel hier matin et les gens qui travaillent à l'accueil étaient au courant de mon arrivée. J'ai fait mon maximum pour ne pas réveiller Cande quand je suis rentrée dans la chambre. Heureusement qu'elle a un sommeil de plomb !

Je m'étire en me redressant en même temps, le lit de ma meilleure amie est vide, je crois qu'elle est dans la salle de bain.

A ce moment même, la porte de la salle de bain s'ouvre, Candelaria sort de la pièce toute prête. Quand nos regards se croisent, je lui fais un mince sourire, je n'arrive pas encore à sourire sincèrement, c'est assez dur pour moi mais avec le temps, ça reviendra.

Les yeux de la rousse brillent, elle se jette dans mes bras en me serrant le plus fort possible. Je lui rends son étreinte et ferme les yeux pour profiter de cet instant. On ne dit pas mais nos gestes parlent pour nous.

Après quelques minutes, ma meilleure amie s'éloigne de mes bras pour m'observer tendrement.

-Tu m'as manqué.

-Toi aussi Cande.

Je lui prends la main, elle penche la tête sur le côté. Son regard me dit qu'elle ne me forcera pas à parler de l'enterrement si je ne le souhaite pas. C'est la meilleure amie du monde, rien qu'à travers son regard je peux comprendre ce qu'elle veut dire sans avoir besoin de mots ou de phrases construites.

-C'était dur, très dur...  

-Tu es sûre que tu veux en parler ?

-Oui, j'ai besoin de t'en parler.

Je ne sais pas si je vais réussir à ne pas craquer mais je m'en fiche, c'est Cande et c'est le dernier de mes soucis qu'elle me voit en larmes. Ce n'est pas comme si c'était la première fois...

-Très bien, je t'écoute.

Elle me serre un peu plus la main.

-Ma mère n'a pas versée une seule larme. Je ne sais vraiment pas comment elle a pu être aussi forte et courageuse.

-Ta maman est très forte Tini, ce n'est pas un secret.

-Oui tu as raison. Fran a voulu cacher ses larmes mais il n'a pas pu tenir longtemps. Moi je n'ai fait que pleurer.

-Tini...

-J'ai tout de même réussi à faire un discours alors qu'au début je ne m'en sentais pas capable.