Chapitre 14 : J-1 !

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PDV Martina


[Lundi 12 Juillet, 9h04, à l'hôtel, Los-Angeles]


Je me fais réveiller par des bruits assez bizarre. J'ouvre difficilement les yeux à cause de la lumière du jour. Je me redresse doucement sur mon lit en me grattant le crâne.


J'entends de nouveau des bruits mais je ne réussis pas à distinguer ce que c'est. Je tourne la tête vers ma meilleure amie pour voir si elle dort encore, à ma plus grande surprise, son lit est vide !


Comment est-ce possible ? Elle est toujours la dernière à se lever le matin et nous met la plus part du temps en retard pour le boulot.


Mais soudain, je l'entends couiner dans la salle de bain. Puis encore ces bruits...


Alors que je m'approche de la porte pour rentrer dans la pièce, je me stoppe instinctivement quand j'entends sa respiration saccadée, puis des rires, puis ces bruits qui ne sont autres que des gémissements.


Oh mon dieu, est-ce qu'elle est en train de s'envoyer en l'air avec Ruggero ? Oh merde ! C'est beaucoup trop gênant putain ! Dire que j'étais sur le point d'entrer et de les découvrir sûrement l'un sur l'autre dans une position assez embarrassante !


Je n'imagine pas la catastrophe et l'image qui m'aurait longtemps hanté...


Je soupire et frappe à la porte pour les prévenir que je suis désormais réveillée. Plus aucun bruit ne se fait entendre, je leur ai fait peur ou quoi ?


La porte s'ouvre précipitamment sur mon meilleur ami, vêtu seulement d'un jean, ses cheveux sont en pagailles et ses joues légèrement rouges.


Je pouffe en le voyant dans cet état, il me lance un regard noir puis dépose un rapide bisou sur ma joue et part pratiquement en courant de la chambre.


J'entre dans la salle de bain et découvre Cande se tenir debout devant le lavabo avec pour seul vêtement, une robe de chambre en soie blanche. Ses joues sont de la même teinte que son amant et ses cheveux sont attachés d'une queue de cheval complètement décoiffée.


Je me mords l'intérieur de ma joue pour ne pas exploser de rire, la voir dans un tel état me donne envie de me foutre de sa tronche.


-Tu peux arrêter de rire !

-Je peux savoir ce que vous faisiez ?


Je la scrute pour voir sa réaction, j'aime l'embêter dès le matin. Ça me permet de me venger quand elle insinue qu'il se passe des trucs avec Pablo.


-Ne fais pas l'innocente, tu sais très bien ce qu'on faisait.

-Non je ne sais rien, raconte-moi tout.

De la haine à l'amour... [𝐏𝐚𝐛𝐥𝐢𝐧𝐢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant