Chapitre 28 : "Adieu papa"

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PDV Martina




[Samedi 24 Juillet, 9h06, Argentina]





"Si tu as besoin, appelle-moi ! N'importe quand à n'importe quelles heures, je serai là, toujours Tini ! Je t'aime fort."




Le message de ma meilleure amie me fait légèrement sourire. Je sais qu'elle voulait rentrer avec moi en Argentine pour assister à l'enterrement de mon père mais ce n'était pas possible que l'on s'absente toutes les deux.


Quand mes amis ont su pour le décès de mon paternel, j'ai eu beaucoup de soutien de la part de ces derniers, mais plus particulièrement de Cande, Rugg et Pablo.


Candelaria a fondu en larmes ce qui m'a également fait pleurer aussi, Ruggero avait les yeux qui brillaient, il était profondément attristé par cette nouvelle.


Pablo, lui, s'est montré bienveillant à mon égard, il a été là quand j'ai appris cette tragédie. C'est lui qui a réussi à me calmer rien qu'en me serrant contre lui. Je ne le remercierai jamais assez d'être intervenu pour me réconforter. Bien que ça n'a pas fonctionné, je n'étais pas seule et dans ces moments-là, même si c'est affreusement douloureux, il ne faut jamais être seul.


Je suis arrivé à Buenos Aires hier soir, l'enterrement à lieu ce matin à dix heures, soit dans une heure.


Tout le monde déteste les enterrements c'est bien connu, c'est le moment qui officialise la mort, le dernier instant pour dire adieu à l'être qui est parti pour toujours. Un dernier instant horriblement dur et douloureux, un dernier instant qui nous vide entièrement de toute notre énergie.


Blottie dans mon lit, j'observe sans aucune émotion la robe noire qui est accrochée à mon placard. C'est cette robe que je dois porter pour ce jour si sombre, elle est aussi noire que ma douleur et mon moral, aussi noire que la mort.


Il va bien falloir que je me bouge pour me préparer mais je n'ai aucune envie de me dépêcher. Retarder ne sert à rien et je le sais pertinemment, c'est juste repousser un moment inévitable. Une partie de moi se dit que tant que le dernier instant ne se sera pas produit, rien de tout ça ne sera officiel mais c'est ridicule de penser ainsi, on ne peut pas fuir, c'est bien réel.






...



De la haine à l'amour... [𝐏𝐚𝐛𝐥𝐢𝐧𝐢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant