Chapitre 24 : "On continue !"

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PDV Martina


[Jeudi 22 Juillet, 8h39, New-York]


Je m'affale sur le lit quand je rentre enfin dans ma chambre d'hôtel. Le vol a pris plus de temps que prévu ce qui décale entièrement le planning de Diego.


Il a d'ailleurs râler de mécontentement et nous a prévenu qu'on aurait une répète vers seize heures. Le concert de ce soir est prévu pour vingt et une heures.


Cande débarque enfin dans la pièce avec ses deux valises, je rigole en voyant son expression, elle a l'air dépassé par les événements.


-Ne te moque pas !

-Pourquoi as-tu mis autant de temps ?  

-C'est Rugg qui ne voulait pas me lâcher.

-Tient donc.


Ma meilleure amies referme la porte puis viens s'allonger sur le même lit que moi.


-Ce vol m'a crevé.  _Dit-elle.

-Et moi dont... en plus ce soir y a un concert.   _Je soupire.


La rousse pivote sa tête pour venir me regarder, je fais de même et l'observe. Ses yeux me scrutent puis elle sourit doucement.


-Je suis sûre que ça va finir par s'arranger Tini.


Rien que d'imaginer chanter avec un mec qui ne veut plus rien avoir affaire avec moi me retourne l'estomac. Surtout quand il s'agit de Pablo, je m'étais vraiment beaucoup attaché à lui, ça me fait mal de penser que plus rien ne sera comme avant.


-Si seulement tu avais raison.

-J'ai toujours raison.

-C'est faux.  

-Bien sûr que si voyons.

-Cette fois-ci ce n'est pas pareil. Pablo a été plus que clair, je ne l'avais jamais vu aussi sérieux, même au tout début il n'était pas aussi sérieux avec moi. On se chamaillait certes, mais jamais il ne m'avait parlé comme il l'a fait l'autre soir.


Mon cœur se serre, j'ai envie de pleurer mais je me retiens. A quoi ça sert de chialer de toute manière ? Rien ne changera la situation actuelle.


La main de Candelaria vient se glisser dans la mienne, elle la serre fortement comme pour me donner de la force et du soutien.


-Il est juste idiot, il se rendra compte de son erreur. Puis crois-moi que si monsieur ne bouge pas son cul pour venir te voir, je te le ramènerai par la peau des fesses.


Je ricane, ça me fait du bien de rire.


De la haine à l'amour... [𝐏𝐚𝐛𝐥𝐢𝐧𝐢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant