叛逆 : Pànnì ?

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L'ami de Jackson était désabusé. Il était allé ouvrir, il, l'homme avait soupiré longuement comme pour se décharger d'un poids tandis qu'une responsabilité prenait la place. L'homme qui avait pris l'habitude de s'imposer dans cette demeure fut emmené dans un des salons, il l'avait assis. Le prince, Jackson était bousculé par l'homme qui avait les traits fatigués. L'ami du noble ne savait pas comment aborder le sujet. Il devait dire "tu as commit une erreur" ou "tout ne s'est pas produit comme tu le voulais" ses deux phrases se lisaient dans les pupilles de l'homme. Jackson prenait les devant ? Il tendait une lettre à celui qui se tenait devant lui.

 - Pourras-tu lui remettre cette lettre ?

 - Non... 

- Pourquoi ? Tu l'as déjà fait.

 - Tu as vendu son âme pensant naïvement l'avoir sauvé. 

- Comment ça ? Expliques-toi ?! - Tu es tellement naïf mon ami... C'est pas le même monde, univers, tu t'attendais à quoi ? Tu as voulu... Tu as commit un meurtre, tu as tué celui qui mesurait les actes sexuels de ta fleur. Maintenant, elle va vivre l'enfer... Tu as été insouciant. 

Jie Liang n'avait pas l'attention d'affligé son ami mais, les faits étaient contre lui.

 - Je ne sais pas ce que tu veux lui dire... Aujourd'hui, c'était impossible de l'atteindre. 

L'ami continuait ses propos sans mentir un seul fois au prince, il lui disait tout. Jackson était brouillé de l'intérieur. Il réalisait, il comprenait qu'il était comme les autres nobles ? Il avait agi en pensant d'abord à l'affaire ? L'homme, non, son ami d'enfance s'adressait à lui en reconnaissant ce visage qu'il abordait. Une expression d'amertume ? De dégoût ? Une expression qui démontrait purement le rejet qu'il ressentait pour son identité. Jie Liang souhaitait rassurer l'homme en lui confiant qu'il ne ressemblait à aucunes de ses personnes qui l'insupportée. Or, les deux hommes devaient réfléchir à un plan. Il y avait peu d'option qui se présentait ces derniers. Jackson avait un plan mais, c'était trop dangereux ? Une lettre et faire sortir la fleur de la maison ? Il désirait obtenir un rendez-vous avec cette dernière. Est-ce qu'il était avide ou égoïste ? Est-ce qu'il était fou ? Cependant Jie Liang venait de prendre du recul ? C'était possible ? Il pourrait la faire sortir ? Il le fallait ? Isolée ainsi la jeune fleur finirait par ne plus croire Jackson... Cette personne était forte mais, elle restait humaine. Cette nuit, Jackson avait été logé chez son ami, il avait été guider dans une chambre, il pensait, il écrivait de nouveau mot ? Une phrase ? Il déposait son encre sur le papier pour une nouvelle lettre. Il l'espérait différente. La passion ardente nuisait à son sommeil, il était assis au bord du lit. Pourquoi devait-il attendre demain ? Jackson était impulsif. Le prince, l'amoureux s'était levé soudainement, il était sur le point de partir avant de comprendre que la porte avait été verrouillé. Le noble poussait plusieurs fois la porte, il réalisait que son ami l'avait enfermé. Une première pour l'homme qui avait toujours été privilégié ? Toutefois Jackson n'avait pas hurlé. Il savait le pourquoi de cette séquestration. Ils devaient tout deux attendre et lui, il allait partir. Voici la raison qui avait poussé son ami à verrouiller la porte. Il n'aimait pas, ça. Jackson était séquestré mais avait le privilège du lit, du bureau, des fleurs, des draps... Il avait confort que son amant n'avait pas. Il songeait, il y songeait tellement qu'il brisait un vase pour se détendre ? Il s'était emparé de la lettre qu'il avait écrite, il la relisait en se laissant tombé sur le lit.

  Adresser à la maison des fleurs,

par Jackson Wang. 

Cher Lotus,

J'aimerais abandonner mon identité pour être seulement à toi. Je suis surement le pire des nobles, j'ai agi inconsciemment dans l'espoir enfantin de te protéger. J'en suis navré, non, j'en suis complètement détruit. Je ne suis pas surpuissant. Je ne suis pas noble, je ne suis pas digne de tes sentiments ? Est-ce vrai que j'ai vendu ton âme ? Je désirais, je pensais la possédé mais celle-ci n'est pas un objet. Qu'est-ce que tu penses de moi ? Qu'elle est cette vie qui est la tienne ? Un enfer ? Ma chère et tendre fleur puis-je m'adresser à toi à cœur ouvert ? Ma fleur, mon lotus, Bam, j'ai tellement à te dire. Je te les dirais ce soir ? Rejoins-moi ? Je peux que demeurer dans l'ignorance à cette minute tardive.

Willow TrailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant