Willow Trail

新世界 : Xīn shìjiè

Maître de ses décisions Jia Er venait de faire ses choix. Il devait tous partir d'ici et cela dans un court l'apse de temps. Emballant quelques affaires pour le chemin; Jia Er sortait avec. Toutefois, la fleur de lotus changeait de tenue afin de porter un tissu plus riche et soyeux. Une fois prête; elles sortaient. Ils n'avaient malheureusement plus d'autre option que prendre le dernier cheval restant eux trois. Le jeune noble préparait soigneusement le cheval tandis que sa fleur le rejoignait avec la petite fille.

- Vous êtes prêtes ?

- On retourne chez-moi ? Mais...

Lian Ni semblait être sous l'emprise de la peur. Elle refusait de retournée là-bas, chez les nobles impures selon ses propos. Et la jeune fleur n'exprimait aucun avis pourtant... Dans ses yeux une certaine hésitation se lisait. Elles étaient toutes deux inquiètes de quitter un enfer pour un autre. Jia Er ne savait pas vraiment quoi dire ou comme faire. Il avait été éduquer de sorte à réagir sévèrement envers toutes personnes s'opposant à lui. Alors que devait-il faire ? Attendre ? Non; c'était temporellement impossible. Et dans une tentative maladroite Jia Er posait un genou au sol. Attrapant les petites mains de la jeune fille dans les siennes. Il s'apprêtait à prendre la parole quand une douce voix s'imposait à eux.

- Je, je.... Ma chérie nous devons faire confiance à Jia... Er...

La petite fille levait ses iris sur la jeune fleur de lotus. Elle semblait avoir beaucoup plus confiance en son aîné pourtant traitée comme une paria souillée. Un sentiment qui n'échappait pas au prince des nobles. Et enfin compte cela le rassurait tout de même.

- Nous devons partir avant de subir une nouvelle attaque.

- Comment allons-nous faire avec un seul cheval... ?

- Vous montez. Je serais à vos côtés.

Elles acceptaient. Jia Er se redressait sur ses deux jambes avant d'aider courtoisement sa jeune fleur. Une fois le lotus sur le dos du cheval; il porta Lian Ni à son tour. Ces dernières installées; Jia Er se mettait en route sans attendre plus longtemps. Toutefois; le jeune noble demeurait silencieux. Finalement Jia Er était peut-être celui qui cherchait le plus à se rassurer dans ses convictions. Néanmoins Jia Er n'avait pas d'autre option. Il devait coûte que coûte les emmener avec lui, chez-lui. Ils s'étaient mis en route, le cheval avançait tranquillement guidé par Jia Er. L'homme marchait au côté de l'animal en tenant une corde.

C'était ainsi qu'il veillait à la sécurité de la bête et de ses cavalières. Leur chemin fut long. Ils avaient dû faire plusieurs pauses. La fleur de lotus était tenté de fuir. Toutefois; elle pouvait vivre nulle part. Dans un comme dans l'autre on voulait son corps comme sa mort. Alors qu'ils avançaient encore... Elle soufflait une petite mélodie entre ses lèvres. Un doux chant qui était digne de sa réputation. Endormant peu à peu l'enfant dans ses bras. Les heures passaient. Le temps d'une balade; la fleur de lotus ne voyait plus aucun avenir pour elle. Le lotus ne pouvait plus redevenir une martyre du bas monde. Aujourd'hui un simple homme à ses yeux l'avait attiré vers un autre chemin. Et quel chemin ?

- Tu as peur ?

Disait-il d'une voix roque. La fleur de lotus ne répondait pas oralement à Jia Er. Toutefois son visage traduisait ces propos inaudibles.

- Je te protégerais.

- Je sais... Mais vous... Tu ne seras pas toujours avec nous. Je le sais.

- Tu te...

- Je ne suis pas arriéré. Tu es quelqu'un d'important. Je ne vois pas qui ou quoi m'autoriserait d'être en constante présence avec toi.

Jia Er ne pouvait pas donner tort à sa fleur parce qu'il savait qu'il devrait s'absenter de nouveau et de nouveau. Il était conscient de cette vérité toutefois; pour lui, pour elles se n'étaient pas l'instant idéal de discuter. Ils n'avaient pas d'autre choix que d'être muet pour le moment. Ils devaient être invisibles aux yeux de tous... Y compris de dame nature et cela pendant plusieurs heures. Le temps passait tranquillement et le paysage changeait petit à petit. C'était en dépassant cette frontière non-dite que celle-ci était comme un coup violemment porter aux yeux de la fleur de lotus. Les maisons ainsi que les chemins étaient tous luxueux.