Après vous, Monsieur Bakugo

Chapitre 2 : Le flatter pour être sympa ça mène à rien.

Je rentrais chez moi exténué, il était trois heures du matin et je venais tout juste de reconduire ma mère à la maison.

On avait quitté le restaurant vers une heure du matin et elle avait insisté pour venir à l'appartement pour discuter encore un peu.

Elle m'avait posé pas mal de questions sur mon nouvel emploi, principalement axées sur mon magnifique patron, pendant des heures, ce qui n'était pas totalement désagréable dans le fond. Même si au moment où elle m'avait posé toutes ces questions je ne savais pas encore grand choses.

D'après ce que j'avais compris du serveur que l'on avait croisé en train de fumer dehors alors qu'on s'apprêtait s'en aller, et qui avait entendu notre conversation plus tôt à propos du nom du bar, il nous avait donner quelques informations.

Le bar « Chez le diable » est un bar très réputé dans la ville pour ses soirées très chic qui étaient organisées le soir, et du bar-restaurant qui était apparemment excellent la journée et réputé pour ses cocktails du diable.

Quel jeu de mot.

Le patron s'appellerait Katsuki Bakugo et aurait vingt-cinq ans, aurait fait des études de gestion plutôt visée sur le marketing et aurait continué dans cette option plus tard à l'université, sortant premier dans toutes les matières à la fin de ses études, ayant même sauté des classes.

Il avait ouvert son bar pendant ses années d'étude à l'âge de vingt-deux ans et en possédait à présent plusieurs dans le pays.

Mais apparement Katsuki préférait le bar de cette ville et cela ne me déplaisait absolument pas.

Il nous à aussi expliqué que Katsuki aurait fait polémique à un certains moment lorsqu'un journaliste avait découvert que le blond était bisexuel, ce qui n'était pas très bien vu au Japon mais le blond aurait répondu avec son air le plus neutre possible :

« Mêlez-vous de votre cul tant que je couche pas avec vous, ça vous regarde pas. Cassez pas les couilles et enlevez cette caméra avant que je vous la brise contre le macadam bordel de merde vous faites chier. »

Mais apparement mis à part tout ça il était placé dans le top 5 des plus beaux hommes riches du Japon.

D'après ce serveur, Katsuki aurait un caractère exécrable et étais insupportable quand on le le connaissais pas mais une fois que c'était fait il était un peu moins détestable, et aurait un seul ami qu'il connaissait depuis l'enfance et qui s'appelait apparemment Kirishima.

Je soupirai en me disant que je n'aurais pas pu tomber sur un patron pire que celui là mais il était trop tard pour rebrousser chemin désormais.

Il n'avait pas la réputation d'être quelqu'un d'attentionné avec les personnes autour de lui, ou les personnes en général.

La rumeur dit que si il avait accepté de faire toutes ces interviews, c'est uniquement parce qu'il y avait été contraint et forcé par le dit Kirishima.

Ça ne m'étonne pas vraiment en fait, je ne l'ai rencontré qu'une fois, il parle peu mais c'est dans son caractère.
Il n'est pas une personne spécialement agréable aux premiers abords, et s'il ne vous aime pas ça risque de mal tourner pour vous.

Je soupirai et me couchai dans mon lit, exténué et tombais dans un sommeil profond, fatigué de cette journée en espérant que celle de demain serait meilleure.