Chapitre 1

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ღ Chapitre 1 ღ

Une silhouette approcha des portes fermées du village de Konoha. La personne n'était pas vêtue comme une civil ou une konoichi. Elle était vêtue d'un jean, d'une chemise abîmée, et de converses usées. Elle posa sa main sur la porte, prête à frapper sur celle-ci. Seulement sa main en sang dévala la porte, comme son corps, et elle tomba inconsciente face aux grandes portes. Serrant dans ses bras un jeune garçon endormi. Si seulement elle avait fabriquée plus de potions de soins à temps...

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Gai, Kakashi, Asuma, Kurenai, et Genma, âgés de vingt ans, marchaient vers les portes extérieur du village, l'homme habillé de vert souhaité leur montrer quelque chose qu'il avait vu à l'extérieur du village. Ils ouvrirent alors les portes, à l'aide d'un sceau, et Gai prit la tête. Il s'arrêta à quelques mètres d'eux, tandis que tous le rejoignaient. Un petit garçon aux cheveux chatains clairs, d'environ huit ans, se trouvait debout devant les portes, fixant les plus âgés.
- Tu es perdu?, demanda Kurenai d'une voix maternelle.
Le garçon regarda les adultes, puis il prit la parole, d'une voix légèrement tremblante.
-Aidez la.
-Qui ça ?, demanda Asuma.
Le petit garçon les regarda, puis leur fit signe de le suivre. Non loin de l'entrée ils découvraient une silhouette encapuchée sur le sol, les mains pleines de sang, et du liquide rougeâtre se répandant sur le sol. Des longs cheveux bruns sortaient de la capuche, et ce fut Kurenai qui retourna la silhouette sur le dos, dévoilant son visage tandis que la capuche s'abaissait. Ils découvraient une jeune femme qui semblait avoir leur âge, les yeux clos, la bouche également. Sa peau était aussi blanche que la craie. Elle était habillée d'une drôle de façon, et ses vêtements usés laissaient voir de nombreuses plaies. Sous leurs yeux, un parchemin tomba de sa manche. Avec surprise, le nom de l'Hokage se trouvait sur le bout de papier. Le petit garçon prit la parole.
-Soignez la.
Kakashi prit la jeune femme dans ses bras, tandis que Asuma prenait le garçon par la main, afin de l'amener avec eux à l'hôpital, où elle serait soignée. Alors qu'ils marchaient vers l'hôpital, sautant de toit en toit, le petit garçon à présent dans les bras du fumeur, Kakashi jetta un oeil vers la jeune femme qu'il tenait. Elle était assez légère. Son bras pendait, et il avait une meilleure visibilité sur son visage maintenant que sa tête en faisait de même. Elle avait un visage étranger, occidental dirait-il, qui ne déplaisait sans doute pas à la gente masculine. Même si ses yeux étaient clos, il posait voir que son visage était fin, et qu'il attirerait quiconque.

Ils arrivèrent rapidement à l'hôpital, tandis que les médecins prenaient en charge la brune. Le petit garçon semblait perdu, et les cinq jeunes adultes regardait le garçon avec peine. Ils ne savaient pas le lien qui unissait la blessé et le petit garçon, mais ce lien semblait fort, et il semblait tenir beaucoup à cette personne.

Genma se chargea d'amener le parchemin à Hiruzen Sarutobi, l'actuel Hokage. Alors qu'il le sortait de sa poche, sous les yeux du plus âgé, ayant dit avec précipitation qu'il s'agissait d'une urgence, l'homme ne cacha pas sa surprise. Il se leva de son siège, et tendit sa main afin que le chatain lui donne le parchemin. Genma suivit l'ordre.

Sans comprendre pourquoi, Genma marchait en compagnie de l'Hokage vers l'hôpital. Les villageois les regardaient avec surprise, peu habitués à le voir hors de son bureau. L'homme au bandana se demandait pourquoi il semblait si intéressé par le parchemin sans même l'avoir ouvert, tandis qu'une fine corde entourait toujours celui-ci, empêchant l'ouverture. Ils rentrèrent dans l'hôpital, et le vieil homme sut rapidement où ils étaient tandis qu'il découvrait les quatre autres shinobis. Son regard tomba sur le garçon à leur côté. Les plus âgés saluèrent poliment leur chef, tandis que le garçon fixait le vieil homme avec méfiance. Ce regard lui rappelait beaucoup un regard qu'il connaissait bien. Il prit la parole à l'intention du plus petit.
- Tu veux rentrer avec nous la voir?
Il hocha la tête sans répondre à voix haute. L'Hokage prit la tête du groupe, insistant pour que les cinq jeunes adultes viennent aussi, sachant qu'ils pouvaient agir en gardes du corps au moindre mouvement. Ils ouvrirent la porte d'une chambre, et tous furent surprit de voir la brune assise dans le lit, la tête tournée vers la fenêtre. Elle ne sembla pas entendre la porte se refermer, car elle ne bougea pas.
-Hermione!, hurla le petit garçon avec joie et courut vers le lit en dépassant les six autres visiteurs.
Son prénom leur semblait étrange à prononcer. Elle se tourna alors vers la porte, surprise de cette visite, puis elle afficha un sourire soulagé tout en ouvrant ses bras au petit garçon. Son sourire semblait illuminer son visage, et les cinq jeunes adultes -même Kurenai- furent surprit de découvrir qu'elle était très jolie avec ce sourire et ses prunelles caramel dévoilant de la joie. Le garçon tomba rapidement dans ses bras, tandis qu'elle resserait son étreinte autour de la boule d'énergie. Elle ferma les yeux tout en posant sa tête sur la petite épaule.
- Je suis là Teddy.
Un accent étranger était perceptible dans sa voix, mais également beaucoup de douceur et de réconfort.
-J'ai eu peur... Très peur. Les méchants ne te prendront pas à moi.
Les cinq jonin se regardèrent avec beaucoup de surprise, tandis qu'ils ne comprenaient pas ce que disait le petit garçon.
- Je suis heureux de te voir à nouveau.
La jeune femme se détacha du plus petit, tout en gardant son bras autour de son épaule, tandis que les deux étrangers tournaient leurs regards vers le vieil homme. La brune écarquilla les yeux en le voyant, mais elle sourit poliment à Hiruzen. Celui-ci s'approcha, tout en faisant signe à ses soldats d'en faire de même. Hermione se sentit soudain comme en Angleterre, tandis que tous les regards se trouvaient sur eux. Sarutobi s'approcha du lit, puis il afficha un sourire plutôt tendre à la jeune femme, tandis que le petit garçon regardait le vieil homme avec la même méfiance qu'avant. Sous leur yeux, il sortit le parchemin de sa manche et le posa sur le drap, là où se trouvaient les jambes de la jeune femme. Tandis qu'elle approchait délicatement sa main du papier, il prit la parole.
- Si j'avais pensé que notre prochaine rencontre serait jonchée par le sang, j'aurais fait en sorte de changer beaucoup de choses...

LΣ MӨПDΣ DΣS SΉIПӨBISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant