C H A P I T R E T R O I S

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Les tiroirs du secrétariat étaient remplis de lettres, de listes, d'invitations, de correspondance diverse et de note en tout genre. En voyant tout cela, Marinette soupira, déjà fatiguer face à cette paperasse et à la longue et pénible tache qu'elle s'apprêtait à attaquer et même si elle sait qu'elle peut compter sur l'aide de Tikki, elle sait également que malgré tout, des heures de lectures l'attendent.

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Marinette avait vue juste, cela fait plusieurs heures qu'elle fouillait et cherchait le moindre indice, mais parmi les simples et fades lettres écritent souvent par politesses aux lourdes, longue et émotives correspondances pour ses proches il y avait une grande différence. Mais malgré tout ça, elle avait tout de même trouvée quelque informations concernant la fille auquel elle avait " emprunter " le corps. Elle savait désormais qu'elle se prénommait Cécile D'Ambreville, d'après ses lectures, elle devait avoir environ le même âge qu'elle. Elle avait également plusieurs sœurs, trois pour être exacte, toute plus jeune qu'elle, mais toute aussi différente les une que les autres et toutes attachante à leurs manière, Marinette avait par exemple appris que l'une aimait la pèche et le théâtre tandis que l'autre aimait la pâtisserie et la lecture et que la dernière, l'équitation et nager, apparemment leur mère les avait éduquer selon la philosophie des Lumières et de Voltaire, elle les avait enseigner la littérature, les mathématique, la biologie et même la physique. Elle avait laisser ses fille dont Cécile s'épanouir dans diverse activité en toute liberté, et même si en apprenant que Cécile était fan des sport telle que l'escrime et aimait s'habiller en garçons pour pouvoir jouer avec ceux de son village, sa mère la laissait faire, la seule condition quelle donnait à ses filles était quelle pouvait faire toutes sorte d'activités mais que lorsqu'elle était avec sa mère ou en présence d'invité, que ces filles soient irréprochable dans leur tenu et attitudes.

Marinette, épuisé de lire encore et encore, s'affala brusquement sur son lit sur lequel elle avait prit place, fesant sursauter son kwami et quelques feuilles qui à présent planait au dessus d'elle telle un ballet aériens. Marinette se redressa sur son coude et regarda son amie avant de bougonner :

- Excuse moi Tikki, c'est juste que,... j'en ai marre de chercher, lire, chercher, lire, me faire couper par une stupide feuille de papier et encore lire...

Tikki dans un pur élan de réconfort, se posa sur l'épaule de son amie en silence.
Marinette apaiser par son geste, s'affala sur sa chaise accompagner d'un soupir las.

Dans ce silence reposant, le regard de Marinette se promena, sur le bureau, il à été englouti par la masse de papier, tout comme le lit et même sur le sol. Son regard continua de vagabonder jusqu'à tomber sur un coffret au allure simple, juste à côtés se trouvait une esquisse, une esquisse d'une robe, d'une robe de bal, elle était signée Rose Bertin. Marinette elle même voulant être styliste, prit le dessin et se mit à examiner le croquis face à elle avec émerveillement.

- Regarde Tikki, ce dessin de cette robe est tout simplement splendide ! On dirait une robe à la française du peu que je sais, elle poursuivit des étoiles dans les yeux face à l'oeuvre d'art qu'elle tenait entre ces doigts :

- Rose Bertin ! Mais c'est vrais, elle fait partie des plus grand styliste de ce siècle.
De ce que savait Marinette, Rose Bertin créait les tendances à l'époque de Louis XVI, d'ailleurs Marie Antoinette ne portait que ces créations et invitait la styliste dans son cher Trianon, parmi ses intimes. Durant la guerre avec l'Angleterre, les collections de Rose Bertin traversait même les frontières au grands bonheur des dames qui pouvait se permettre de s'offrir ces créations, il paraît même qu'avec les tissus les plus horribles elle arrivait grâce à son talent à confectionner de véritables chefs d'oeuvres. Rose Bertin était une véritable artiste, elle avait une vrai vision du stylisme et n'avait pas peur d'innover dans une période où les traditions régnaient.

Un saut dans l'HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant