Ce jour-là le soleil se situait haut dans le ciel, entouré de nuage aussi blanc et pur que l'enfant que j'étais à cette époque.
Ce jour-là j'étais vêtu d'une simple robe rose pâle, d'un serre-tête de la même couleur que je ne lâchais plus depuis le jour où mes parents me l'avaient offert.
Ce jour-là j'étais heureuse.
Je tressaille au contact d'un main sur mon épaule.
« Hé ! Tu m'écoutes ? » Tournant la tête je reprends mes esprits. Je lui offre un petit sourire qui j'espère suffira à la rassurer.
Elle me sourit en retour et je lève la main pour lui caresser délicatement le visage. Elle ferme les yeux et blottis son visage contre celle-ci. Je la regarde et une onde de chaleur me parcours quand je me rends enfin compte que ce n'était qu'un vieux souvenir. Je n'étais plus la petite fille joyeuse qui courait dans l'herbe. J'ai troqué ma robe contre des tenues moulante et élastique pour permettre à mon corps de se mouvoir à ma guise. J'ai aussi troqué ce sourire innocent contre un sourire carnassier qui à soif de vengeance. A cette pensé mon esprit divague de nouveau en arrière.
Il pleuvait à présent, des hurlements se faisait entendre dans la tente de mes parents. En approchant je vis des silhouettes se battre à l'intérieur, tout croc sortit je sentis mon pouvoir s'allumer et brûler en moi. Appartenant à une famille cousine au Kistune nous étions des chats-humains à 10 queues.
Mes parents étant les descendants directs des deux familles fondatrices du clan, ils furent promis l'un à l'autre pour que la ligné reste en tête du groupe.
Ne pouvant plus me contenir je suis entrée en furie dans la tente prête à tout pour les sauver. Mais je me figeai aussitôt voyant ma mère me regarder avec ce visage déformer par l'horreur, la douleur et la tristesse, je perçus tout cela en une fraction de seconde car la suivante elle s'écroula dans un dernier murmure :
« Cours... » Mes jambes refusaient de bouger tandis que je voyais mon père rugir de fureur face à l'ennemi. Mes yeux s'agrandir quand je reconnue le fidèle conseillé qui est le meilleur ami de mon père qui se tenait face à lui plein de haine. Mon corps refusait d'obéir et je restai là planté devant cette scène qui ne se terminait pas. Les deux hommes se battèrent jusqu'à ce qu'à mon plus grand malheur mon père rendit son dernier souffle en s'étalant sur le sol près du corps de ma mère. A cette vue les larmes roulèrent le long de mes joues pour s'écraser par terre. Je fixais l'assassin qui me regardais avec un air meurtrier, la seule chose qui l'empêchait de me tuer était les autres personnes du clan qui après tout ce vacarme se précipitait à présent vers nous. Réagissant rapidement il me poussa et sortie à la hâte pour expliquer que mes parents avaient été assassiner mais qu'il était arrivé trop tard.
Je tournai lentement la tête vers lui stupéfaite, tout le monde me regardait avec empathie...
Il ne savait pas que la personne en face d'eux venait tout juste de leur prendre la vie.
La seconde suivante je me retrouvais à courir aussi vite que mes jambes me le permettaient.
Les heures passaient et j'étais définitivement perdu dans les bois. Plus aucune trace de chemin, mais c'était mieux ainsi. Plutôt crever que de retourner là-bas...
Les jours, les mois passaient... Je me débrouillais comme je le pouvait pour me nourrir et ne pas mourir de froid, nous étions à présent début printemps le plus dur était donc passé et j'errais à travers les arbres qui était devenus ma maison. Le temps passait et je n'avais plus aucune volonté de vivre mais je n'arrivais pas à me résoudre à en finir. Une enfant de 5 ans... comment une enfant si jeune aurait pu s'y résoudre...
Un jour alors que je traversais un ruisseau pour rejoindre mon abri, j'entendit du bruit dans les buissons. A l'affut de la moindre nourriture potentiel je ne pus négliger celle-ci. S'approchant à petit pas sans faire le moindre bruit je me mis sur mes appuis afin de faire un saut assez loin pour atterrir directement sur ma proie ne lui laissant aucune chance de fuite. Me projetant derrière le buisson j'atterrie sur un gros gibier, prête à lui sectionner la trachée je fus vite arrêté quand je sentis un métal froid sous ma gorge. Lentement je regardai ce qui se passait, un jeune garçon aux oreilles pointu, les cheveux noirs en bataille et un sourire espiègle me contemplait, ce fut le début de ma nouvelle vie.
Elle me regardait sévèrement :
« heho, allo la lune ici eldarya ! » elle passe sa main devant mon visage pour capter mon attention, je la reporte alors sur elle mais mes yeux ne la voit plus. Ces souvenirs sont bien trop douloureux, pourquoi ils doivent toujours tout gâcher...
Sa main effleure la mienne et viens s'y entremêler dans l'herbe. Son visage s'approche assez pour sentir son souffle sur mes lèvres. Elle me regarde pour avoir mon autorisation mais elle n'attend pas que je lui donne pour plaquer ses lèvres contre les miennes. Après un long baiser passionner elle se détache de moi. Je la vois enfin, belle, les yeux verts, le regard pétillant, le même sourire enjôleur que son frère, Karenn est à présent la personne qui compte le plus pour moi.
Nevra après m'avoir amené au QG m'a aidé à m'intégrer, mais ayant un gros problème de confiance je ne voulais parler à personne d'autre que lui. Les jours passaient et ne voulant voir personne Miiko en eu marre et décida de venir à moi. Après un long monologue sur mon comportement, elle me parla de son passé compliqué qui résonnait en moi si fort que ma carapace se brisa. Je fondis pour la première fois depuis le drame en larme et raconta pour la première fois ce qui c'était passé. Elle m'écouta silencieusement, hochait la tête de temps à autre avec compassion et me caressait la tête avec douceur pour m'encourager.
Après ça nous sommes devenus le trio inséparable, Nevra âgés de deux ans de plus que moi et Miiko trois ils s'occupaient de moi comme d'une petite sœur. Mais ce fut de courte durer puisque peu de temps après ça j'eu l'envie d'apprendre à me battre et d'entrer dans la garde des ombres. Les années passèrent, mes compétences aux combats rapprochés évoluais et je fis partit de la sous-garde à mes 18 ans et dirigeais les missions dont Nevra ne pouvait pas s'occuper. Mon arme de prédilection est l'épée mais je préfère de loin la précision de mes dagues. Mais comme mes professeurs me le répète souvent « le jour où tu utiliseras toutes tes recharges tu seras fini » Et rien qu'à cette pensé un frisson me parcourra le dos.
Karenn apparut dans ma vie quand j'avais 13 ans, j'étais alors qu'un jeune ados rebelle qui n'en faisait qu'à sa tête mais Karenn sus comment me mener par le bout du nez et elle sut m'apprivoiser et me rendre aussi douce qu'un agneau. Malheureusement maintenant que je sais qu'elle est mon monde, chaque jour une angoisse indescriptible me ronge. Mon cœur se serre quand je pense que je pourrais la perdre...
Elle se tient face à moi les yeux envoûteur, cherchant à me sonder.
« A quoi tu penses ? » Me souffle t'elle, tandis que je me rapproche pour la faire taire.

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Loonaria
ParanormaleHistoire courte d'une jeune métamorphe chat à 10 queues. Venant d'un clan massacré elle est recueillis par une garde qui va la former pour ce venger, mais....