La Pute Du Tiequar (BxB)

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Je vois au loin Meyron marcher rapidement vers le bâtiment de ses parents, je soupire et continue à le regarder marcher.

Ça fait deux ans qu'il me parle plus, fin quand on se parle, il m'envoie chier et me menace mais pourtant, j'arrive pas à l'effacer de ma vie, je me dis que tout va s'arranger plus tard, avant lui et moi on était grave ami, on savait tout sur l'un et l'autre, on était des confidents de l'un et l'autre lorsqu'il s'agissait de nos crush, parce qu'on était les seuls à savoir qu'on était gay.

D'ailleurs je vais vous raconter comment j'ai su qu'il l'était.

Flashback.

Moi : Meyron !

Il se retourne et me sourit tandis que je cours le rejoindre, une fois devant lui, je le tchèque.

Moi : Bien ?

Meyron : Ouais et toi ?

Moi : Oklm, tu vas où comme ça ?

Meyron : Chez moi, tu viens ?

Moi : Vas y.

On se met donc à marcher en direction de chez lui.

Moi : T'étais où ?

Meyron : Voir un pote de l'IUT.

Moi : Ah ok.

Meyron : Ils sont pas là les autres ?

Moi : Je les ai pas vu de la journée, je crois qu'ils sont partis régler un truc.

Il soupire.

Meyron : Comme d'habitude.

On rentre dans son bâtiment.

Meyron : On se fait une playpay ?

Moi : Ouais vas y que je prenne ma revanche là.

Il rigole.

Meyron : Tu vas encore me filer 30€.

Moi : Sois pas trop sûr de toi frère, la roue tourne.

Meyron : Je l'ai québlo avec une pierre.

Je le regarde, il me regarde, on se fixe pendant un long moment avant de partir en fou rire, tandis que la porte de l'ascenseur s'ouvre.

Il est grave chiant avec ses vieilles blagues.

Moi : T'es con wallah.

Il me donne une claque sur la tête.

Meyron : Ta gueule.

Je le frappe à mon tour et sa part en bagarre sur le palier de sa maison, on se bat pour rigoler évidemment. J'adore ses moments passés avec lui, c'est vraiment l'un des meilleurs de mes amis, je pourrais jamais oublier notre amitié.

Une porte s'ouvre à notre étage, on tourne nos têtes vers la porte alors qu'on tord tous les deux le bras de l'autre.

Hichem : Vous jouez à quoi les gars ?

On se redresse et se lâche.

Meyron : Je lui montrait qui était le patron.

Il soupire et secoue sa tête de gauche à droite avant de s'en aller.

On se regarde et rigole à nouveau avant qu'il n'ouvre la porte qu'on part se réfugier dans la chambre de ses frères où la play est branchée.

Il l'allume et met une musique de fond comme il n'y a personne chez lui, j'attrape une manette tandis qu'il met le jeu en marche et on se pose sur le lit tranquille et on commence à jouer.