La Pute Du Tiequar (BxB)

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Ça doit faire plus de 20 minutes que je suis assit dans mon coin et que je n'ose pas du tout l'approcher...

La scène repasse en boucle dans ma tête, il va bien, dieu merci ! Mais je ne peux m'empêcher de penser au pire.

Il a quand même des points de sutures sur la tête, à cause de cette barre de fer.

Fayçal : Nabil ?

Je le regarde.

Fayçal : Arrête de faire cette tête, je vais bien, tu vas bien, donc tout va bien.

J'ai juste quelques bleus mais rien de bien méchant contrairement à lui...

Moi : On aurait dû partir rapidement...

Fayçal : Asmar c'est juste un petit con qui croit que parce qu'il deale, il est devenu invincible, la dernière fois je l'avais prit en un contre un, il était entrain de chialé et me suppliait d'arrêter. S'il a éprouvé le besoin d'être accompagné de ses potes pour se venger, j'ai pas sentit le besoin de fuir.

Moi : Oui mais-.

Fayçal : Un homme ne fuit pas Nabil, quelque soit la situation et encore moins face à Asmar. Je suis juste désolé de t'avoir fait peur.

Je soupire et regarde son bandage à la tête pendant un moment.

Fayçal : Viens, depuis que ma famille est partie, tu reste dans ton coin.

Il dit en tapotant son lit d'hôpital.

Normalement on devrait déjà être partie nous aussi mais le médecin nous a dit d'attendre et franchement, je sais pas ce qu'il fout mais il met des plombs à revenir.

Bref je me lève sans un mot et vais m'asseoir à côté de lui mais il nous allonge sur le lit tout en me prenant des ses bras.

Fayçal : Vivement qu'on retourne chez nous.

Je me dégage un peu pour pouvoir le regarder, il a l'air complètement fatigué là, d'un coup.

Moi : Une bonne nuit de sommeil te fera du bien.

Fayçal : Ouais.

Il met sa tête dans mon cou et l'on reste comme ça un bon moment.

À la maison.

Ça y est. Nous sommes sorties de l'hôpital depuis déjà 3 heures.

Fayçal se repose dans la chambre.

Il est affaiblie et ça me fait de la peine de le voir comme ça.

Asmar c'est vraiment un lâche, il a de la chance que Fayçal ne veuille pas porter plainte, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais tout fait pour qu'il fasse au moins un petit séjour en prison.

Mais bon bref.

Je vais prendre quelques jours de congés histoires de m'occuper de lui, je peux pas partir au travail et le laisser seul à la maison avec ses blessures.

Il s'est interposé pour me protéger, à mon tour de prendre soin de lui.

En attendant, je lui fait un bon petit plat.

J'ai bien évidemment prévenu sa famille qu'on était bien arrivé pour les rassurer, les pauvres.

Ça aurait pu très mal finir tout ça...

... : Putain !

Je me retourne le vois marcher lentement en ce tenant au mur.

Moi : Tu ne devrais pas te lever Fayçal !