dans deux jours c'est la rentrée et j'suis presque sûre qu'il me reste un commentaire a faire
et toi?
eh aussi le chapitre là il est un peu court, j'suis désolée normalement ça sera mieux la prochaine fois
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L.
12/04/2010 - 17h57
Entrée n°3 :
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Quand Jérémy se réveilla ce matin là, déjà ce n'était apparemment pas le matin mais bel et bien l'après-midi, le soleil était haut dans le ciel, faisant briller la lisière des montagnes, qui se reflétaient sur l'eau calme du lac, scintillante sous les rayons clairs du soleil. Il prit quelques minutes pour assimiler le décor se présentant à lui, l'appréciant par le biais de sa fenêtre, les yeux plissés sous la lumière attaquant ses pupilles encore sensibles au sommeil, mais il coupa court l'observation rêveuse de ce paysage que le brun qualifierait toujours de paradisiaque. Malheureusement, l'appel de la bouffe était trop puissant pour qu'il puisse y résister, son ventre lui envoyait des signaux de détresse vraiment trop désagréable pour que Jérémy puisse les ignorer plus longtemps.
Il avait réussi a trouver de quoi sustenter son estomac, meurtri et affamé, dans la cuisine, dans la douce et bien-aimée cuisine. Son repas de fortune se constitua donc de pâté (de qualité) et de pain, ainsi que d'un morceau de gâteau qui traînait dans le réfrigérateur. Il avala le tout beaucoup trop vite pour sa propre santé, et jeta, comme à son habitude, un regard inquisiteur à l'horloge située au dessus de la porte.
15h30.
Il soupira, empêchant sa tête de tomber mollement sur la table dans un acte de pur désespoir, il se felicita lui-même. Encore une journée super productive. Il se maudit mentalement. Ou pas d'ailleurs, il ne savait pas trop si il avait juré à haute-voix ou non. C'était un vrai problème chez lui. Parfois il pensait des choses qu'il disait tout haut, à force de trop plonger dans ses pensés, se retrouver seul avec lui même, sans repères dans le monde authentique et matériel, il en oubliait la barrière avec la réalité. Ça avait résulté en quelques situations... embarrassantes ? Il y repensa avec un frisson de dégoût et de malaise, il préférait oublier ces moments, vraiment. Que ce soit les regards de sa famille, outrés, ceux de ses potes, amusés ou ceux de ses professeurs, passablement énervés, il préférait les oublier. C'était toujours très gênant, pour lui-même et pour eux.
Il retourna paresseusement s'échouer dans sa chambre, sans aucun plans pour aujourd'hui. Quand il se laissa choir sur sa chaise, sa tête tomba d'elle-même sur le bureau, sans qu'il ne prenne la peine de la retenir, c'était peine perdue. Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant ? Il était presque trop tard pour faire quoi que ce soit, et il n'avait pas franchement envie de voir qui que ce soit. Au moment où cette pensée lui effleura l'esprit, comme un hasard plus ou moins bien tombé, son téléphone, déchu sur son lit, émit un son qu'il redoutait. Il n'avait vraiment pas franchement envie de sortir non plus. Il partit néanmoins le récupérer, trop fidèle pour ignorer ses propres amis.
Nouveau message.
De: Julien à 15h56
eh jerem
Jérémy sourit. Bonjour à toi aussi Julien, quelle belle journée ensoleillée aujourd'hui n'est-ce pas ?
De: jeremy à 15h57
tu veux quoi ?
De: Julien à 15h59
tu viens au skatepark tout à l'heure?
Jérémy se mordît la lèvre inférieure, hésitant. Comme si Julien l'avait sentit, il lui envoya un second message, insistant, essayant de le convaincre.
De: Julien à 15h59
y aura les gars avec
Jérémy hésita de nouveau, encore une fois, il n'avait pas vraiment envie de voir du monde –sauf Julien– et les rejoindre impliquerait donc voir du monde –autre que Julien– et il n'était pas vraiment chaud, là, à cet instant. Il devait trouver une belle excuse qui passerait bien. Ignorer ses amis ? : Non. Mentir à ses amis ? : Oui, mais pas entièrement, juste leur cacher la vérité (?). Il regarda rapidement autour de lui, son regard se posant éventuellement sur son sac de cours, laissé pour mort depuis qu'il était rentré de chez Julien, vendredi. Une belle excuse. Ça pouvait faire l'affaire.
