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Moi : APPART SUR LES CHAMPS JE L'AI PAS LOUÉ!!

Corentin : Mais arrête de chanter ça à chaque fois qu'on entre dans cette chambre d'hôtel. En plus on est pas sur les champs.

Je ricane parce que j'arrive à le soûler à chaque fois. Il me secoue la tête et défais ma coiffure avant d'attraper son téléphone que monsieur avait oublié.

Moi : Remettant mes cheveux en place. On peut y aller maintenant.

On sors et on marche dans les rues de Paris, en direction des champs elysées.

Bon, j'ai quand même l'impression de marcher à côté d'un espion puisque Corentin porte des habits noirs, une casquette noire et sa capuche noire par dessus.

Moi : Ironique. Ça va, t'as pas l'air con comme ça.

Corentin : Roh arrête, j'ai pas trop le choix.

Moi : Les gens vont croire j'suis avec un ravisseur qui veut me tuer.

Corentin : T'abuse wesh, il fais froid, j'ai le droit de mettre ma capuche, non?

Moi : Ok ok, me tue pas s'il te plaît.

Il ris mais lève les yeux au ciel, blasé, avant de prendre ma main dans la sienne.

Je le regarde et il souris, gêné avant de tourner le regard.

Ahhh c'est trop pour mon petit cœur de fragile/racaille.

On arrive sur les champs et on prend quelques photos de l'arc de Triomphe.

Corentin : Va devant.

Il ne me laisse pas le temps de répondre et me pousse tandis qu'il se positionne en face, son téléphone en main pour me prendre en photo.

Corentin : Pose.

Moi : Euh...

Il lève les yeux au ciel.

Corentin : Aie l'air naturelle au moins.

Moi : Ah mais là je suis complètement naturelle.

Je baisse le regard vers mon corps : mes mains sont posés sur mes hanches en mode garde-à-vous, mes jambes croisées et mon sac tombe presque de mon épaule. Je sais pas pourquoi.

Corentin : Riant. T'as l'air bien conne la. Je la garde pour plus tard.

Je soupire avant de recommencer à marcher. Corentin me rattrape et reprends ma main dans la sienne.

Moi : OHHHHH!!!

Je lache sa main pour me baisser et caresser le chiot le plus adorable du monde.

Corentin : Oula, euh...

Il regarde autour de lui.

Corentin : Sa maîtresse te regarde de loin. Elle a pas l'air contente.

Je le calcule pas et continue de jouer avec le petit chien.

spaghettis | corentin tolisso Où les histoires vivent. Découvrez maintenant