57; départ

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Marion : Et tu te couvres bien ok? Fait grave froid chez les allemands.

Moi : T'y es déjà allée ?

Marion : Non. Mais je sais tout moi.

Je ris et accepte l'écharpe qu'elle me tend.

Corentin passe la porte de ma chambre qui est vide à présent.

Corentin : Tes bagages sont dans le taxi. Manque plus que toi, ma belle.

Je souris et il comprend que j'ai envie d'être seule avec Marion.

Corentin : Je t'attends en bas, prends ton temps. On se voit bientôt Marion !

Marion : Salut beau gosse !

Il rit et s'en va.

Moi : T'es sure que ça va aller ? Si la fille qui me remplace est relou tu m'appelles, je viens l'éclater contre le sol. Et en attendant qu'elle arrive, va pas faire les courses, je t'ai tout rempli pour un bon bout de temps la donc-

Marion : Calmos cow-boy.

Je soupire, retenant mes larmes.

Marion : Je vais m'en sortir. Mon fils passe me prendre et je vais rester chez lui dès ce soir en attendant de trouver une autre jeune qui veuille bien me supporter. Sinon, je trouverais un appartement plus proche de chez lui.

J'hoche la tête en réponse.

Elle me prend dans ses bras.

Marion : Merci pour tout. T'es la meilleure amie que j'ai eu de toute ma vie.

Les larmes me montent aux yeux et je recule.

Moi : Je viendrais tous les mois pour ma famille donc je passerai par Lyon, je te le promets.

Marion : J'espère bien, ma gueule.

Je ris et elle me suis en essuyant mes larmes.

Marion : Profite bien, amuse toi bien, et s'il te plaît, arrête de douter de ton potentiel. Tu mérites ce que tu vis et plus encore.

Moi : Merci. Je t'aime.

Marion : Fragile va. Allez viens on descend.

On sort de l'appartement.

Moi : C'est quand je déménage qu'ils décident de réparer l'ascenseur!
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Corentin m'arrête à l'entrée de chez lui.

Moi : Quoi?

Il sourit en me regardant.

Moi : Accouche!

Corentin : T'es prête ?

Moi : À quoi? J'ai déjà tout vu.

Il ouvre la porte d'entrée et me laisse passer. Ma bouche s'ouvre sans que je m'en rende compte devant la nouvelle décoration de l'appartement.

Je me tourne vers lui.

Moi : C'est les trucs que j'avais entouré dans le catalogue ?

Il hoche la tête et je ris avant de parcourir la maison.

Bon, y a quand même des trucs de merde mais c'est Corentin, faut pas trop en demander.

Je le rejoins dans le salon.

Moi : Bravo, tes goûts s'améliorent.

Il se lève et avance vers moi.

Corentin : C'est grâce à une fille incroyablement stylée.

Je souris et jette une mèche imaginaire vers l'arrière, puisque mes cheveux sont attachés.

Moi : Je sais, je sais.

Corentin : Je parlais de ma mère.

Moi : T'es un connard.

Il rit et me prend dans ses bras.

Corentin : J'suis trop content.

Moi : Moi aussi.

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Comment se passe le confinement ? 😂

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 30, 2020 ⏰

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spaghettis | corentin tolisso Où les histoires vivent. Découvrez maintenant