39; réconfort

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20 décembre 2018

Moi : J'ai eu si peur...

Marion : Tu me prends pour qui? J'suis dure moi, gang gang.

Elle sourit faiblement malgré son teint pâle et ses cernes prononcées.

J'essuie mes larmes et elle prend ma main entre les siennes.

Marion : On en a deja parlé... Un jour, je serais plus là et—

Moi : Arrête. Ce qui t'est arrivé hier c'était une coïncidence. Tu va mieux aujourd'hui, t'es en forme.

Marion : Nour... Je veux pas que tu passe des jours à pleurer quand ça arrivera...

Je baisse les yeux et mes larmes coulent à nouveau juste à l'idée de perdre ma meilleure amie.

L'infirmière arrive dans la chambre et conseille à Marion de faire une sieste. Je sors de la chambre et m'assieds sur un fauteuil en salle d'attente. Je jette un coup d'œil à l'horloge.

10:32

Depuis que je suis arrivée hier, j'ai pas fermé l'œil. Ilyes est allé chez nous pour ramener des affaires pour Marion.

Je lui envoie un message pour savoir où est ce qu'il est avant de m'endormir sur ce fauteuil.

—————

??? : Nour. Réveille toi.

Quelqu'un me secoue l'épaule. J'ouvre doucement les yeux et regarde autour de moi.

Je suis encore dans la salle d'attente, et ce fauteuil me nique franchement le dos.

Corentin est devant moi. La capuche noire de son sweat shirt rabattue presque jusqu'à ses yeux.

Moi : Qu'est ce que—

Corentin : J'ai pris le premier avion qu'il y avait. Désolé de pas avoir été là. J'suis trop con...

Je secoue la tête. Pas d'humeur à repartir sur cette dispute de merde.

Corentin : Est ce qu'elle va bien?

Je réponds en hochant la tête seulement, toujours choquée par le fait qu'il soit immédiatement venu... Pour moi...

J'ai toujours eu du mal à penser que certaines personnes voulaient peut être mon bien, au fond...

Corentin : Et toi? Ça va?

Il me caresse la joue et j'ai un hochement de tête à nouveau.

Corentin : Est ce que... je peux aller la voir? J'ai apporté ça...

Je baisse le regard et me rend compte qu'il porte un énorme bouquet de fleurs jaunes. Je souris légèrement et le regarde.

Corentin : Elles sont moches, c'est ça? Putain, j'aurais du prendre des roses rouges comme tout le monde, quel con...

Je balance mes bras autour de son cou et le tire contre moi. Un câlin de sa part, c'est tout ce dont j'ai besoin.

Corentin : Wow...

Il me serre également avec un bras, son autre main tenant le bouquet.

Je recule et souris.

Moi : Merci. Pour tout.

Il sourit et m'embrasse la joue avant que je l'amène dans la chambre de Marion.

Elle sourit immédiatement en voyant le footballeur entrer dans la pièce.

spaghettis | corentin tolisso Où les histoires vivent. Découvrez maintenant