SERIAL KILLER

Chapitre 1: Moi c'est Al... Robert.

Je m'appelle Allen Massey. Je n'ai même pas la majorité et on me considère déjà comme un serial killer, un mec en fuite, un gars dangereux qui terrorise tout le pays. Ah, les médias! Ils ont un don pour dramatiser tout et n'importe quoi, faisant naître la peur chez la population.
Je ne peux pas sortir de chez moi. Mon chez-moi, c'est une maison faite en bois au beau millieu d'une forêt de l'Indiana, réputée, encore par les médias, d'être dangereuse. Les habitants n'aiment pas trop s'y promener, alors je suis tranquille, et je ne crains pas de me faire retrouver.
De toute façon, ceux qui me croisent et me reconnaissent, je les assassine.

Pour aller en ville, je mets toujours un sweat a capuche et je marche tête baissée. Parce que malgré tout je suis humain, et je dois manger, alors je vole les aliments dans les petites supérettes tranquilles. J'ai plutôt pas mal d'expérience dans la matière, après un an de pratique régulière.

J'avais 16 ans quand mes parents m'ont mis à la porte. J'ai tué Ethan Lowery, un mec de mon ancien lycée, en le poignardant. C'était une connaissance, et j'avais mes raisons: Ce gars était saoule lors d'une soirée avec des amis chez moi, il n'avait pas l'esprit clair et s'était approché un peu trop près de ma sœur. Elle avait sept ans et était adorable. Il l'a frappée a sang. Elle s'est effondrée. Je n'avais pas vu la scène avant qu'un ami ne m'appelle.

La vision que j'avais vue s'était gravée dans ma rétine. Ma sœur dans sa robe d'été rose parsemée d'une ceinture de fleurs synthétiques au sol, baignant dans son propre sang. Un autre gars à appelé les pompiers.
Je n'était plus maître de mes mouvements. Je me suis approché, je l'ai attrapé et l'ai plaqué au mur en neutralisant ses mouvements. Et avec l'aide d'un couteau posé sur la table voisine, je l'ai poignardé.
À cette seconde précise ma vie venait de changer de tournure. J'étais devenu, en l'espace d'à peine dix secondes, un meurtrier. Un assassin. Un tueur. Je ne l'aurais jamais imaginé auparavant.
Je me rappelle exactement comment je l'avais commis: un coup dans la main, un coup dans son ventre et un dernier en plein coeur.
Je l'ai lâché et il s'est affalé au sol. Je me suis retourné. Les autres avaient les yeux écarquillés devant son corps qui gisait inerte dans le sang. Un autre mec m'a attrapé par le col, et je me suis défendu en lui donnant un coup violent dans le nez. Nous avons entendu un craquement. Je lui avait cassé le nez. J'ai repris mon couteau et je l'ai poignardé également au niveau du cœur.
Mon deuxième meurtre.
Tout le monde s'est enfui en courant, et moi je suis sorti par la fenêtre du salon, et j'ai marché jusqu'à cette forêt.
Le lendemain, lorsque je suis revenu, mes parents m'ont hurlé dessus, frappé, puis m'ont jeté dehors.
Je n'ai pas pleuré, je me suis contenté de fixer le sol en marchant.

Deux semaines après, je me suis infiltré dans ma chambre pour récupérer des affaires. Quelques caleçons, sweats, jeans et tee-shirts, une paire de Adidas, des couvertures, le paquet de chips et la bouteille de Sprite cachés sous mon lit pour manger en regardant des films la nuit pendant les week-ends. En sortant, je me suis stoppé. J'ai entendu sa voix. Cherry. Ma sœur. Je j'entendais. Elle était en vie.
J'ai sourit et je suis sorti.

Je ferme les yeux pour oublier ce flashback, calmer mon cœur battant et les larmes incontrôlables qui montent à mes yeux.

Lorsque j'ouvre les yeux, une fille un peu plus jeune que moi, d'une année ou deux près je pense, se tient devant moi, d'un air soucieux.
Je cris et me reprends immédiatement en baissant la tête, de peur d'être reconnu.

«-Tu pleure, dit-elle.

-Non.

-Ah! J'avais oublié que verser des larmes c'était rire! Excuse moi, je confonds tout le temps.

Un ton plein de sarcasme.

-Oui je pleure. Lâche-moi.

-Donnes moi ton nom.

-Al... Robert.

-Moi c'est Ally. Tu risque de me recroiser ici. Je viens d'arriver dans la ville et j'aime pas mal cette petite forêt. Tu es dans mon lycée je suppose.

-Non, je ne vais pas au lycée.

Elle tourne les talons sans trouver ne quoi dire. Mais avant de partir elle lance:

-Tu ne devrais pas baisser la tête. Tu es vraiment beau, Robert.»

Elle part.

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Salut!

Merci beaucoup d'avoir lu, ça me fait extrêmement plaisir! C'est le premier chapitre. J'espère qu'il vous à plu. Moi j'ai kiffé l'écrire! Il est assez court, mais les prochains seront plus longs, rassurez-vous. Merci encore, c'est mon premier vrai roman sur Wattpad et il compte beaucoup pour moi.

À vendredi prochain ^^
Kiss 😘