Sombre Désir

Chapitre 18

Je fus réveillée par ma sonnerie de téléphone.

J'avais reçue 4 messages dans la nuit.

Il y en avait un de Teddy, deux de Luke et un de Matt.

Teddy :

" On compte sur toi pour passer la journée avec nous, tu nous a promis ! :)

Rendez-vous chez moi, il y aura tous le monde. "

Cela ne me choqua pas. Au contraire, tout était normal, c'était prévu ainsi.

Matt :

" Je suis parti travailler. La vie est dure quand on est majeur, ahah ! Le double des clefs est sur la table. Reviens quand tu veux, princesse. "

Luke :

" Je t'aime. "

" Oublies ça. C'est un break, on n'est pas censés se parler. À bientôt, Amy. "

Le message de Teddy paraissait tellement banal comparé aux autres.

Matt avait retrouvé son caractère, et aussi les petits noms qu'il me donnait. J'en étais tellement heureuse.

Luke, quant à lui, avait l'air d'avoir du mal à tenir le coup.

Une once d'inquiètude prit place en moi.

Ne pas lui répondre. Je ne devais pas lui répondre.

C'était un break comme il l'avait écrit, nous n'étions pas censés nous parler.

Je trouvais ça ridicule.

J'enfila mes vêtements, et après une demi seconde d'hésitation, je décida de garder la chemise de Matt sur moi. Oui, il m'avait beaucoup manqué.

J'attrapa le trousseau de clefs qui trainait sur la table et partit rejoindre Teddy.

Je sonna à sa porte et on m'ouvrit précipitamment.

- Amy ! cria Kassy à travers la salle.

Teddy me souria et me prit dans les bras.

Puis se fut le tour de Kassy, de Weasley, de Ludovic et d'Olivia.

Nous nous sommes installés à une table où tout avait apparemment déjà été prévu : Des gateaux aperitifs, des boissons et des prospectuces de fast-food avaient étés étalés sur la table.

- Ça va, vous ? dis-je.

- Ouais, mieux.

- Vous ne traînez plus vraiment ensemble à ce que je vois ...

- Tu sais, depuis que tu es partie ... s'enquiert Kassy.

- Je sais, Kass. J'aurai pas dû.

- C'est pas de ta faute. C'est nous, on aurait du te retenir, remballa Teddy.

- Bref, parlons de toi. Alors, avec Luke, ça se passe comment ?

- C'est pas la joie, à vrai dire.

Et je leur expliqua, dans une bref histoire, ce qu'il s'était passé.

Ils essayerent de me conseiller de leur mieux, en vain. Aucun d'eux n'était vraiment doué pour avoir des relations amoureuses.

À part peut-être Olivia, quoi que toutes ces relations avaient étées vouée à l'echec et étaient un véritable phiasco.

Nous avons fais quelques jeux débiles, avons regardés la télé ... Une journée banale en leur compagnie.

Dans ces moments, on aurait dit que rien ne s'était produit.

Que nous étions tous encore proches, que nous étions encore soudés, encore un groupe, une bande.