The Blue Snakes. {TERMINEE}

Leçon N°18 : Affrontement.

Ah, tiens, il voulait me parler? Est-ce que notre plan porterais déjà ses fruits?

Karma : C'est quoi ça?

Nafisah : De quoi?

Karma : Arrête, tu sais très bien de quoi je veux parler.

Nafisah : Hein? Non, je t'assure. Eclaire moi ma lanterne, s'il te plait.

Karma : T'espère quoi au juste en trainant avec les autres guignols?

Nafisah : Ah! C'est la meilleure! Tu te soucie de mes fréquentations maintenant? Tu en avais pas l'air pourtant, depuis que tu m'a largué comme un gros lâche en te fourrant directement dans les bras d'Okudapute.

Karma : Fais attention à tes propos, Shiota.

Nafisah : Ouuuh, c'est une menace?

Karma : Ca se pourrait bien.

Nafisah : Mon dieu, mais elle t'a endoctriner à un tel point que tu serais capable de me faire du mal. Je ne te reconnais plus, Karma. Tu n'es plus celui que tu étais auparavant, depuis qu'Okuda t'a fais avaler ce truc.

Karma : Je ne vois pas de quoi tu parle. J'ai toujours été ainsi. Et Okuda ne m'a forcé en rien. J'ai juste constater qu'avec toi, y'avait rien de vrai dans mes sentiments. Okuda m'a simplement ouvert les yeux.

Bam! Un coup fatal en plein coeur. Ce qu'il venait de dire faisait mal. Très mal. Même si je sais que ses propos sont actuellement sous l'influence de la mixture de l'autre pute, ça me faisait du mal. Parce que mes sentiments pour lui ne changeront jamais, et ça, j'en suis certaine, quoi qu'il arrive, même si il devait me frapper. Je gifla alors violemment mon ancien amant.

Nafisah : Tu sais quoi? Va te faire foutre! Le jour où tu constatera que tu aura tout perdu, il sera trop tard. Quand tu t'aperçevra que tu t'es fais manipuler par ta bouffonne, faudra pas venir pleurnicher. Parce que moi, je serais loin d'ici, avec Gakushuu.

Karma : Je vais te buter!

Nafisah : Mais vas-y, viens, qu'est-ce que tu attends?!

Je vis que le rouquin était complètement face à moi, prêt à me mettre une droite. Mais rien ne se produit. Je continua donc de le provoquer.

Nafisah : Allez, frappe moi, Karma! Frappe moi je te dis!

Karma : Tch.

Puis, il partit sans ajouter quoi que ce soit. Cet échange avait été douloureux, que ce soit pour moi ou pour lui. J'avais pu voir dans ses yeux qu'il existait encore le Karma d'auparavant, le Karma dont j'étais tombée follement amoureuse. Le problème, c'est qu'il y avait ce faux Karma qui c'était installé. Et pour le faire disparaitre, bah makach voilou quoi. Je savais que ce qu'il m'avait dit, il ne le pensais pas réellement. Mais ça me blessait quand même. La cloche retentit au même moment, signalant la pause déjeuner. Okuda fut la première à sortir du bâtiment. Parfait. Je lui attrapa alors le bras.

Okuda : Qu'est ce que tu veux, Nafisah? Je dois aller rejoindre Karmanouchet.

Nafisah : Dis moi Okuda, tu sais qu'actuellement, toute la classe te déteste pour avoir fais ce que tu a fais, à moi et Karma?

Okuda : J'en ai rien à faire, j'ai mon Karma et c'est tout ce qui compte. Tu devrais plutôt te soucier de ton Asano et arrêter de nous tourner autour.

Nafisah : Tu sais quoi? Tu ne va pas aller mange ce midi. Tu va m'affronter au corps à corps. La perdante n'aura plus le droit d'approcher Karma. Qu'est ce que tu en dis?