Un monde et nos tracas...

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nostalgie


Quand le vent se lève et que défile le temps 

Quand disparaît le rêve laissant place au présent

pour le passé qui sombre dans l'abîme de nos coeurs 

Ne nous laissant qu'une ombre de ce défunt bonheur



Le mal


Rien à faire il me ronge, il m'agresse

Tout mon coeur il enserre,

Je le crois parti revient sans cesse

Chaque instant de ma vie

Chaque minute sur cette Terre

Résonne dans mon esprit sa violence, ma misère.



Le doute


C'est comme un long tracas, tout droit sorti de l'ombre

C'est le chant de l'effroi, un venin qui me ronge

C'est le bruit de tes pas qui peu à peu s'éloignent

Me laissant pauvre et seule dans une nuit des plus sombres

Il obscurcit mes songes, mon bonheur, mes images,

Il détruit mes raisons, je défais et il gagne.

Et me voilà perdue en mille et une angoisses

Ne laissant de mon être qu'une faible carcasse.



War life


Perdue dans la mêlée, je la sens défaillir

Elle s'en va, elle s'éloigne et nous laisse en high sea

Océan de souffrances, écarlates ignominies 

mare de sang aux rivages tout de fears and ennuis

Elle chevauche, elle galope le regard dans les flammes

Elle talonne, nous oublie, nous jette et nous renie

Dans le monde, le chaos des méandres of our minds

Est partie, délaissée la precious humanity



La rage


C'est une marée de flammes

Qui lentement envahit

 Les  doux pleurs d'une femme,

D'un enfant endormi.

C'est une arme,

C'est la mort,

 C'est ma main qui tremble encore.

C'est mon bruit, le bruit du temps,

Le bruit des larmes, le bruit des gens.

C'est le vent qui souffle et hurle,

Chaque matin jusqu'au minuit,

Qui tempête dans la bruine brune, 

Qui donne aux hommes toute sa folie.

La rage est notre,

Nous sommes la rage,

La rage vous a,

La rage est maître, 

La rage, c'est moi.



Devoir


J'aimerais tant vivre libre, chanter pour tout le jour,

Et la nuit bien plus encore, lui offrir mon amour.

Dans mes rêves, je vole et flâne,

Je n'ai qu'une obligation : 

Vivre à l'heure, les roses se fanent,

Échapper de ma prison...

Mais non.

Je ne suis que mon propre bourreau,

Je suis seule condamnée 

accablée sous tous mes maux,

De mes choix trop opprimée.

Je suis folle dans ma tête

Je cours, je crie, mon cœur est fête,

Mais quand j'ouvre mon regard,

Que je le vois qui se rapproche,

Diable de temps, rusé renard,

Toi qui me fourre dans ta poche.

Sacrée colombe, toi qui t'enfuit,

Moi qui me meurt, toi qui m'oublie,

Tourne la tête une dernière fois pour m'affronter droit dans les yeux.

Mais

Devoir, qu'avais-tu donc pensé ?

Devoir, ô toi qui m'as tué

Devoir, loin tu m'envoies au ciel

Devoir, ma souffrance éternelle.


Le rose et le noir


Rose.

Tout est rose autour de moi,

Le soleil, le vent, les arbres...

Ton regard qui pèse sur moi.

Oui, tout est rose, tout est couleur,

Tout est joyeux, tout est menteur.

Ouvre les yeux, me dit mon âme

Ouvre les yeux, affronte les !

J'ouvre les yeux, encore le rose,

Toujours le rose.

Dans cet homme qui pleure là-bas,

Dans l'enfant au cœur des bois...

Rose est partout, Rose me poursuit.

Rose est le jour, je suis la nuit.

Rose est parti,

Rose, où es-tu ?

Rose, tu m'oublie,

Rose est perdu.

Mais, va t'en donc, couleur infâme,

Démon vicieux aux cent visages !

Mais, va t'en donc, laisse-moi en paix,

Laisse-moi au loin de tes regrets !

Et laisse-moi t'abandonner, 

Ô toi le rose vicieux et laid,

Pour retrouver au paradis le noir d'encre qu'est ma vie.


Ruisselle, ruisselle

Mon âme sur ton visage

Doux songe d'hiver






Sur le feel d'une araignéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant