Sur le feel d'une araignée

Tapis dans l'ombre de notre souffrance

Alien

Le temps que je regrette, il est déjà trop tard.

Cette mer de douleur emporte tout espoir

Ils m'ont bannie des leurs car je suis différente,

Je les chasse de mon cœur pour leur centre d'entente.

De tous je suis haïe de part ma divergence

Je les déteste tous pour cause leur ressemblance.

Le fantôme

Tu as beau me rechercher jamais ne me verras

Tel un être invisible je suis là devant toi.

Tout d'argent je suis souffle qui te fouette le visage, 

Calme avant la tempête puis je deviens orage.

Nous venons de deux mondes différents et lointains,

Lentement je m'approche, soudain ton cœur est mien.

Et me voilà partie emportant à la lune

La pureté de ton âme et toute son infortune.

Quand hurle la pleine lune

Quand hurle la pleine lune tout au cœur de la nuit

Quand enfin abandonne cette ombre qui me poursuit

Je sens venir la fin puis le début de tout

Erreur de la nature, je subis son courroux.

Quand chante la pleine lune sur un tapis d'étoiles,

Se lève le soleil qui soudain se dévoile.

Me laissant là sans vie, de cette vie infernale.

Le marionnettiste

Ne me suis plus, laisse-moi en paix !

Ne me traque plus, ne me harcèle pas !

Puis dans ma vie, tu fais ma mort, mon silence, ma souffrance.

Laisse-moi je te dis ! N'entends-tu pas mes cris de détresse, les pleurs dans ma voix ?

Que veux-tu donc de plus ? Que peux-tu m'enlever ?

N'en as-tu pas assez, ô toi qui m'as tout pris ?

Toi qui vit pour manger, pour soumettre, pour tuer

Ne daignes-tu faire de moi que ton stupide jouet ?

Abandonne-moi ici, je n'en vaux guère la peine

Je ne suis qu'un pauvre corps sous les flammes de ta haine.

Ma différence

Mon ange et mon bourreau,