Chapitre 4

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21 mars 1915

    Je sais que je vous le répète souvent, mais je suis de moins en moins présents. Je dois dormir.

***

7 avril 1915

    Je n'ai pas beaucoup de temps pour vous écrire, mais je vais essayer de me dépêcher, car après je dois me reposer un peu. Alors,

     Tout d'abord excusez-moi pour l'absence de mes mots ces derniers temps. Mais se sera de plus en plus souvent le cas...

     Sur le terrain il y a beaucoup de fumés, celle des fusilles et des canons.

    Plusieurs poilus sont morts, dans les combats et dans nos tranchées. Dans les lieux derniers, il y a énormément de rats, d'insectes... Des bras trainant par ci par là. Un camarade à un bras en moins, et un œil également, et comme il y a de plus en plus de blessés et morts, nous avons de moins en moins de pose, il faut les remplacer.

     Ensuite, j'ai appris par quelqu'un qu'à Noël une dizaine de personnes, soldats, bien entendu, pouvaient rentrer chez eux, durant quelques jours pour les fêtes de fin d'année. Mais ceux qui seront choisit devront revenir, et dans les temps, sous peine de mort.

     Bref, vous imaginez ? Si je suis choisi, je pourrais revoir ma famille ! Se serai super ! Malheureusement il y a beaucoup trop de personnes qui veulent quitter le territoire. Les personnes qui auront cette chance, seront ceux qui travail le "mieux", ceux qui ont le meilleur comportement, etc...

     Ma pose finie dans deux heures.

     Je vous laisse sur ces derniers mots, car il faut que je me repose.

***

8 juillet 1915

     Ça y est ! Hier, le supérieure de tous les commandants, nous a demandé de nous regrouper, pour nous parler. ( De ce que je vous avais dis l'autre jour ).

     Donc nous savons qui y va. Et... Suspense... J'en fais parti !! Nous partons la veille de noël mais aucun moyen de prévenir notre famille. Je sais que c'est dans assez longtemps, mais au moins j'y vais, il faut juste que je survive jusque là.

Au-revoir

La vie d'un poilu [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant