Une jeune fille du nom de Akame arrive au collège. Elle a une force incroyable et un don un peu particulier qui laissent prévoir qu'avec elle comme alliée, tout va changer. Mais tuer Koro est-il son véritable but ?
J'attendais patiemment Akame dehors. Je la vis enfin arriver, aussi jolie et souriante que d'habitude.
Je dois avouer qu'au début elle me faisait flipper !
- Je suis là mon petit Asano ! (je levais les yeux au ciel à ce surnom) Ça a marché ! M. Koro et M. Karasuma m'ont félicitée et m'ont même proposé de revenir de temps à autre.
- Oh, génial ! dis-je. Et Mme Pouf, elle en pense quoi ?
- Elle pense que cette petite impertinente devrait vite cesser de se croire supérieure à cause de ses charmes, intervint une voix.
On se retourna et vit Mme Pouf, une main sur la hanche.
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- Jeune idiote, continua-t-elle, je te conseille de redescendre parce que c'est pas avec tes nibards et ton derrière que tu fréquenteras cet endroit. M. Koro et M. Karasuma on été envoûtés mais ils t'empêcheront de revenir, compte sur moi pour ça !
J'arquais un sourcil. Elle avait l'air d'une petite fille jalouse, c'était pathétique. J'entendis quelqu'un s'esclaffer. Je me retournais alors et vis Akame qui pouffait de rire sans pouvoir s'arrêter.
Qu'est-ce qui lui prend ?
- Excusez-moi mais vous allez un peu loin, fis-je. Si vous voulez, je peux toujours appeler mon père à vous renvoyer et vous ne toucherez pas de récompense.
Akame se calma enfin, reprit sa respiration et dit :
- Restons calmes mon petit Asano. Mam'zelle Pouffe, pour vous remercier, je vais aussi vous donner un conseil : faîtes attention, la jalousie est un vilain défaut.
- Comment oses-tu ? s'énerva Mme Pouf. Tu t'es prise pour qui la gamine ? Parce que si tu te crois maligne, on verra bien laquelle des deux est la meilleure !
- On fait la compétition à son rival ? provoqua Akame. Quel âge vous avez déjà; 5, 6 ? Ha ha, vous êtes trop drôle !
- Je vois pas ce qui te fait rire sale gamine, tu vas me le payer cher ! dit Mme Pouf sur un ton exaspéré.
- C'est ça, à jamais j'espère ! répondit-elle.
En grommelant entre ses dents un truc du genre 'elle verra', Mme Pouf ouvrit la porte et s'en alla. Akame se tourna vers moi tandis que je la fixais avec des yeux ronds.
- Bah quoi ? demanda-t-elle.
- Tu, tu.. tu l'as remballée ? bégayais-je.
- Ouais, et ? fit-elle.
Je secouait la tête et mes mèches de cheveux s'ébrouèrent. Cette fille était décidément trop étrange pour que j'essaie de la comprendre.
- Viens on s'en va. Si mon père apprend que j'ai raté les cours..
- Il va vraiment s'énerver, termina une voix que je reconnus sans peine.
Je bondis en sursaut et me retournais en disant précipitamment :
- Père, excusez mon impertinence, ce que j'ai fait est impardonnable, veuillez accepter mes excuses, je..
- M. le proviseur, coupa Akame en employant une voix douce, j'ai proposé à Asano de m'accompagner. Ça vous dérange pas trop, j'espère ?
- Oh mais c'est la jeune, la belle, l'excellente Mlle Sakibara ! dit mon père soudain calmé, rougissant. Voyons ce n'est rien.. Vous pouvez y aller.
- Merci monsieur, on y va Asano !
J'étais sonné ; il m'avait même pas grondé ! Et ça grâce à elle. Je me doutais que mon père n'était pas seulement émerveillé par Akame, mais qu'il craignait aussi de la perdre, car c'était un de ses meilleurs élèves. Une fois arrivés dans la cour, je m'inclinais plusieurs fois devant elle :
- Merci, merci mille fois ! Sans toi il m'aurait tué !
- Non, fit-elle en me redressant, mon petit Asano, relève-toi !
