Attention je reprends quelques éléments de l'épisode 9.
Donc ne lisez pas si vous ne voulez pas être spolié.
Bonne lecture ^^
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Sepharine se réveilla doucement, elle se leva et quand elle vit sa robe de soirée, les souvenirs de son rêve lui revinrent clairement en mémoire.
Elle avait rêvé de Rayan et de Hyun. Elle rougit en repensant à son songe : il lui avait semblé tellement réel. Elle avait encore l'impression de sentir les caresses, le souffle et les baisers de Rayan sur sa peau, contrairement à Hyun.
Sepharine se posa un instant pour analyser son rêve, car elle ne comprenait pas comment elle avait pu rêver de faire un plan à trois. Enfin... elle avait déjà eu ce genre de rêve, mais les visages des concernés étaient toujours flous, quand elle n'était pas dans le cas où elle ne les voyait pas. Là c'était différent elle se souvenait des visages.
Concernant Hyun, elle l'appréciait mais en tant qu'ami, là-dessus ses sentiments étaient clairs.
Par contre pour Rayan... c'était différent.
Dès qu'elle l'avait vue la première fois il s'était passé quelque chose, elle appréciait chacun de leur échange, même s'ils étaient troublants, ils étaient intenses, authentiques, uniques, agréables. Quand elle le voyait elle se sentait comme différente, unique, un étrange lien les unissait et c'était quelque chose qu'elle ne voulait pas perdre et lui non plus. Alors c'est avec joie qu'elle avait accepté d'être son amie.
Son cœur palpita quand elle se rappela des confessions de Rayan, sur la mort tragique de sa femme, elle s'était jetée dans ses bras, tant elle avait eu de la peine pour lui. Doucement elle se rémora le corps de son professeur qu'elle avait serré contre elle, de son parfum ambré et de son rythme cardiaque.
Sepharine se toucha sa lèvre inférieure et sa joue que Rayan avait caressées le soir de sa première fermeture au café.
La jolie rousse secoua la tête, qu'est-ce qui lui prenait ?
Sepharine s'habilla rapidement et décida de prendre ses affaires pour aller travailler à la BU, il fallait qu'elle se change les idées, tout de suite.
La BU était calme, même vide, tant mieux elle allait pouvoir bosser sur son mémoire. Elle s'y plongea corps et âme, elle voulait fuir, fuir ce qu'elle redoutait.
- Tu travailles sur ton mémoire, chuchota une voix grave près de son oreille
La concernée sursauta, elle aurait donné cher à cet instant pour tomber sur tout le monde sur sauf Rayan :
- Désolé, décidemment je te fais souvent peur, fit Rayan avec un petit sourire navré.
- Pardon... j'étais... concentrée, je ne t'ai pas... entendu, bredouilla Sepharine.
Rayan se pencha et lu avec intérêt le plan de son amie. Pour Sepharine c'était horrible, elle sentait son souffle caresser na nuque, sa chaleur l'envelopper et son parfum l'entêtait comme jamais :
- Puis-je ? Demanda-t-il en montrant la chaise à la gauche de Sepharine.
- Heu... oui bien sûr.
