Histoire de réptile

4. Manque

Les quatre parlaient en même temps, ils avaient l'air complètement affolés. On entendrait même un peu de colère dans la voix de Schalom, je ne comprenais rien, ce nétait aucunement ma faute si lancien alpha de Bennji mavait pris pour cible et encore moins quil mait mordue. Et si jétais un Kanima alors qui était mon maître ? Tout ce bousculait dans ma tête, je réfléchissais à grande vitesse mais la voix grave de Schalom interrompue mon questionnement :

- Tu mécoute ?!

Non je ne lécoutais pas et sincèrement je me fichais de ses reproches.

- Bon premièrement tu te calme, me hurler dessus ne fera pas avancer les choses, deuxièmement cest déjà assez dure à croire alors nen rajoute pas. ajoutais-je sèchement

Schalom ne pris pas compte de ce que je venais de lui dire et pivota, se concentrant sur sa meute, ils commencèrent à discuter, daprès ce que jai entendu, ils veulent trouver le maître du Kanima et faire des tournus chez moi pour me « protéger ». Bon ça suffit, jen avais marre de les entendre, le regard méprisant je tournais les talons, trottinant jusquà la voiture noir de mon frère qui était venue me chercher à ma demande. Une fois installée mon frère démarra pendant que je lançais un dernier regard au quatuor. Je nétais pas prête, je ne pouvais pas mallier à eux, pas après tout ça, il fallait que je me débrouille seule, Pour changer, je venais de penser à voix haute ? Et merde, mon frère minterrogeait du regard, je lui fit un signe de la tête pour lui dire de ce concentrer sur la route, ce quil fit sans plus de question, je collais à nouveau ma tête contre la vitre, pensive : bien heureusement il ne connaissait pas mon frère, en fait il connaissait peu de chose de moi et cétait très bien comme ça.

- Lulu on est arrivés

Le claquement de portière me réveilla, je retournais petit à petit à la réalité, je pris mon sac et sorti rapidement de la voiture, de toute façon pour linstant tout ce passe bien, enfin normalement depuis les meurtres, alors pas besoin de sinquiéter pour les phénomènes surnaturels de ma ville, du moins je lespère..

-une semaine plus tard-

Allongée dans mon lit, réveillée en pleine nuit par un cauchemar, je songeai au fait quil ny avait eu aucun incident depuis la mort des deux adolescents, était-ce fini? Ce délire de Kanima était-il terminé ? Je me ramassais sur moi même, pliée en deux par la douleur, mon épaule me rappelait que jétais en vie bien trop souvent à mon goût. Je pleurais, ce nétait pas la douleur mais le manque, le manque me paralysait.. Jétais seule, je détestais ce sentiment, qui auparavant disparaissait quelques minutes, parfois quelques heures, quand jétais avec eux mais depuis cétait incessant, le silence me martelait les tympans, je me noyais dans ce flots de larmes, finissant par fermer les yeux et mendormir.