5. Poils et écails

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- Debout ! Lou réveille toi !

Je me levais en sursaut

- O..Oui, je suis là ! Quest-ce qui se passe ?!

Devant moi ce dressait une scène horrifiante, pendant que Soline hurlait pour me réveiller Yann et elle se battaient griffes et crocs dehors au côté de Schalom contre le maître du Kanima, proche de moi Bennji avait été envoyé au tapis totalement paralysé, je fermais les yeux totalement terrifiée et tous ce rembobina comme dans une cassette, le Kanima... Moi... Jentourais mon maître de ma longue queue pleine décailles, je fixais les loups en les menaçant du regard, ils étaient tous les quatre face à mon partenaire et moi, ils étaient de marbre, à leurs grognements ils faisaient tous comprendre quils ne partiraient pas, quils se battraient jusquà trépas sil le faut.. Mais en regardant plus clairement leur regard, ils étaient tous identiques, ils étaient aussi terrifiés que moi à cette instant précis, ils ne contrôlaient pas la situation et moi non plus, seul mon partenaire tenait les reines. Lalpha poussa un Hurlement qui lançait le début des festivités, cela promettait. La douleur, la rage en moi me confortait dans mon état, plus mon humanité séloignait de mon être moins javais peur, pourquoi ? Pourquoi ? Ils mavaient abandonnée, je les déteste.. NON ! Tu nes pas comme ça, ce nest pas toi !.. pourquoi ? Pendant ma lutte acharnée avec moi même, des gémissements, des cris, des hurlements, raisonnaient dans ma tête pendant que je frappait les loups, mes griffes traçant des courbes parallèles tantôt sur le ventre tantôt sur le dos des membres de la meute. Dun coup de pâtes je fis voler lun des loups-garous... Bennji ?! Paralysé par mon venin il resta au sol, hors jeu.

Et de un.

Quand jouvris à nouveau les yeux la lutte continuait et jétais loin dêtre un des spectateurs. Jenvoyais Soline rejoindre son très chère ami Bennji sur le banc de touche tandis que je sentie des griffe se planter dans mon épaule, un gémissement suivie dun grognement méchappèrent, débarrassant mon dos de la bête poilue, je lâchais un long hurlement bestial comme si mon côté humain, comme si ma raison, comme si Lou leur disait de fuir. Sans my attendre une douleur atroce me lacéra le ventre, la seconde daprès jétais au sol, il faisait froid, tellement froid, les ténèbres mouvraient leurs bras. Le dernier son que jentendis était le hurlement de lalpha, Schalom...

Histoire de réptileWhere stories live. Discover now