Problème de Famille [Lysandre][Terminé pour le moment]

Des efforts

- Tu m'avais pas dis que tu voulais perdre du poids ?

- Si Ambre...

- Alors arrête avec ces cochonneries !

Elle me prend ma barre de chocolat et la jette a la poubelle.

- Si tu as faim prend plutôt un fruit !

Elle me regarde.

- Ne le prend pas mal hein, ton poids m'importe peu. Mais j'en ai marre de te voir te plaindre à longueur de journée que tu n'aimes pas ton corps et que tu ne fasses rien pour améliorer.

- Merci Ambre.

Je lui souri et elle me le rend. On part en cours de français.

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Je descend silencieusement les marches, et me dirige vers la cuisine.

Je ne réalise pas vraiment ce qui est entrain de se passer, j'ouvre le frigo et mange ce que je trouve, j'ai l'impression de n'avoir aucun goût.

Je pense à mon poids, je pense à mon acnée, je pense à Nash, je pense à mes sœurs, à la réaction de mes parents quand ils verront les courses de la semaine évaporée .

J'arrête enfin de manger, complètement gavée jusqu'à l'œsophage.

Je cours au toilettes, vomir le "surplus".

Je retourne à mon lit. Ne comprenant pas ce qu'il ce passe.
C'est la deuxième fois en deux semaines.

Si cela devient une habitude je ne tiendrais pas, je dois agir maintenant.

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- Je t'en pris Nash couvre moi le temps que j'aille faire les courses !

- T'es vraiment pas normal.

- J-Je sais... Je fais ce que je peux... Je...

- Ok c'est bon, cours au magasin.

- Merci !

Je quitte la maison en courant.

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- Je t'aime bien Lysandre mais le coup de le violer dans une cave sa m'enchante pas vraiment.

Il ricane et nous descendons les escaliers.
On arrive dans la salle où lui et Castiel répète.

- J'ai réfléchi, et je me suis dis que pour la confiance en toi je peux t'aider.

- V-Vraiment ?

- Oui, mais il faudra faire des efforts, et si tu acceptes tu ne renonces pas.

- Je suis prête à tout Lys'.

Il sourit.

- Bien !

Il m'explique tout, se sera du sport, manger sain et me socialiser plus avec ma famille, enfin en théorie pour ma famille, je doute que Nash voudrait parler avec moi.

On se rend ensuite à la cantine.

- Prend la même chose que moi.

J'hoche la tête, puis nous allons nous assoir avec nos plateaux.

- Il n'y a que des légumes donc mange à ta faim.

- Ça ne serais pas plus rapide si j'avais  une restriction ?

- Mon but est que tu te plaise dans ton corps en pleine santé, pas de te rendre anorexique à seize ans.

J'opine et mange.

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- L-Lysanndreee j'en peux pluuus !

- Et moi j'en ai marre de t'entendre te plaindre ! Aller du nerf !

J'accélère la cadence pour être à son niveau.

- Tu en penses quoi de la pièce de Théâtre ?

- Tu vas t'essouffler encore plus en parlant.

- Oui mais je m'ennuie !

- C'est juste une pièce de théâtre, j'aimerais bien que ce soit un classique.

- Moi je préférais un truc qui bouge plus ! Parce que les mots d'amour lancé du bas d'un balcon ça m'ennuie.

- Mais le langage de Cyrano est beau. Et le personnage plus qu'interessant.

- Il est surtout contradictoire dans tout ce qu'il fait !

- Ce qui rajoute de l'humour ma Carly.

Je rougis, et je fond par la même occasion.

On va ensuite chez Lysandre, je prend rapidement une douche et reviens au salon.

Lysandre me tend un bol de frit coupé.

- Merci !

On mange tout en discutant.

- Moi je te verrais bien en chaperon rouge !

- J'en conjure ! Pas ce rôle !

- Je suis sûre que tu porte le rouge à la perfection Lys' !

- Tu arriverais sur scène telle une petite fille en détresse et nous pousserais la chansonnette !

Il rit.

- Castiel digne du grand-mère qui ronchonne ! Continu t-il.

J'éclate de rire en imaginant le rebelle dans un accoutrement de la sorte.

- Je paierais chère pour voir ça !

- De même !

Ensuite il me raccompagne chez moi.

- JE SUIS RENTRÉE !

- M'EN FOU ! Me cris Nash de sa chambre.

- MERCI DE TA GENTILLESSE NASH.

- COMME SI J'EN AVAIS QUELQUE CHOSE À FAIRE DE TOI !

- C-C'est pas comme si j'étais ta soeur.

Je monte dans ma chambre et m'allonge.
Je cherche mes écouteurs.

- NINA C'EST TOI QUI A MES ÉCOUTEURS ?

- OUI ET JE LES GARDES !

- MAIS-

- VOUS ARRÊTEZ DE GUEULER ! Me coupe ma mère.

Je souffle. Déjà que mes parents ne s'occupent pas de moi alors si ils commencent à le faire seulement pour m'engueuler je ne vais pas y arriver.