Problème de Famille [Lysandre][Terminé pour le moment]

On règle tout

(Nda- J'arrive de nouveau à écrire, je recommence à publier sur « Parfum Cerise » aussi)

Je fini de prendre ma douche comme après chaque séance de sport avec Lysandre depuis un mois.

Je m'habille et va dans la chambre de mon frère. Déterminée.

Cette discussion que je repousse depuis deux semaines dois avoir lieu aujourd'hui. Je stresse énormément.
Même si tout va mieux avec l'acceptation de moi-même grâce Lysandre, j'ai tellement de problème à régler que j'ai l'impression de ne pas pouvoir réussir à m'en sortir.

Que je vais me noyer à force de trop procrastiner des choses qui n'on pas lieu d'être un lendemain.

- Nash.

- Quoi ?

- Faut qu'on parle.

Il souffle et se laisse tomber sur son lit, regardant son téléphone.

Je lui prend violemment des mains, chose que j'aurais dû mûrement réfléchir avant.

Il me regarde, les yeux noirs.

- Rend moi mon téléphone tout de suite Carly.

- D'abord tu m'écoutes.

Il souffle.

- Je veux juste savoir pourquoi.

- Pourquoi tu me déteste autant ? Pourquoi depuis qu'on est avec elles je ne suis plus rien pour toi ? Mon monde tournait autours de toi. Pourquoi tu m'as remplacé ?

- Je... Papa m'a demandé de toujours les intégrer dans la famille, comme mes sœurs. Je l'ai fais.

- Mais étais tu obligé de m'exclure de la famille pour faire ça ?

- Je-

- Tu étais obligé de me laisser seule ?

- Mais-

- Tu étais obligé m'oublier ? Car les aider à s'intégrer c'est bien. Mais moi aussi je devais m'intégrer à la vie avec elles. Mais j'ai du m'aider moi même à m'intégrer dans ma propre famille et ma belle famille.

- J'ai dû m'habituer à vivre entourée, mais seule en même temps. À me faire détester mais ignorer. À-

- OUI C'EST BON J'AI COMPRIS QUE J'AI MERDÉ ET J'EN SUIS DÉSOLÉ ! Désolé d'être con au point de ne pas savoir m'occuper de la personne la plus important à mes yeux, d'être le pire presque homme qui puisse être avec toi. Je t'aime et je devrais te le dire d'en d'autre circonstance que celle-ci.

Je le regarde, ne sachant pas comment réagir.
Je suis mitigée entre l'envie de m'énerver, de fondre en sanglot et de le prendre dans mes bras.

Il me montre une direction plus que tentante en ouvrant ses bras.
Je décide de prendre la facilité, sans prise de tête.

Je me jette dedans.

Parce que dans ce monde de fou, de malhonnêteté, de gens dérisoires, il y a l'erreur.

L'erreur est humaine. Cette phrase est si courante.
En même temps, seule l'humain commet les fautes.

L'humain tue les moutons, on peux le blâmer, car il peut s'en passer et survivre sans. Mais la plupart des gens ne disent rien.
Le berger ne dis rien quand on tue ses moutons et qu'on les manges.

Mais on blâme les loups qui les tuent, parfois même en les faisants moins souffrir que les humains. Et pourtant c'est par nécessité, pour qu'il puisse vivre, alors le berger râle.

Car dans ce monde, la compassion n'est plus.
Car l'argent le commande.
Car l'apparence le commande.

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Comme tout les matins, Lysandre viens vers moi et s'apprête à m'embrasser la joue, mais s'arrête avant. Je fronce les sourcils

- Comment tu réagirais ?

- Comment je réagirais si ?

- Comment tu réagirais si au lieu de chercher ta joue, je venais chercher ta bouche?

- J'en serais plus qu'heureuse Lysandre.