Prologue

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Dans le salon d'une petite maison de campagne, un attroupement de personnes vient briser le silence des champs alentours. Tous assis sur des chaises, le canapé et même la table basse du salon, les invités sont prêts à écouté un homme au centre de la pièce. Il porte un grand manteau gris, un pantalon marron et une barbe. Ses yeux ridés fixes attentivement la petite feuille blanche qu'il tient entre ses mains moites.

- Alors inspecteur, s'impatiente un voix féminine.

- Patiente, patiente, lui répond le vieil homme, toute enquête est un suspense. Même lorsqu'elle est résolue.

- Malgré tout le respect que je vus doit inspecteur, intervient un jeune homme au fond de la salle, je tient tout de même à connaître le fin mot de cette tragique histoire.

- Je comprend, répond il dans le plus grand des calme.

L'inspecteur déplie son papier, se racle la gorge et entame un court récapitulatif des événements passés :

- Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2007, une personne s'est introduite dans la maison de messieurs et madame Firkes, ici présente. Cet individu, déguisé en père noël afin d'éveiller aucun soupçons au cas où les enfants se réveillerai, est venu dérobé des bijoux et autres objets de valeurs. Messieurs Firkes, qui a entendu du bruit au rez de chaussé, est alors descendu et fut surpris de voir un cambrioleur dans sa maison. Voulait bien faire il lui sauta dessus. Mais fut facilement maîtrisé et tuer suite à un coup violent à la tête. L'intrus, pris de nausée devant tant de sang a décidé de fuir avec son butin. Pendant que le corps de votre maris, madame Firkes, gisait au sol. Vous avez appeler la police et les pompiers le plus rapidement possible mais trop tard... Tout y est ?

- Oui inspecteur, répond fièrement une jeune fille a côté de lui.

- Oui, répète une femme en essuyant une larme au coin de son œil. Continuez je vous pris.

- Bien. Après une longue enquête, d'environ 1mois, j'ai pu retrouver la trace de cet individu grâce au trace de pneu laissé vers le parking et celles d'une botte en cuir sur le pallier, forte ressemblante a une botte de déguisement de mauvaise qualité acheté à Market Party près d'ici. La taille de la botte en elle même intéresse t-elle quelqu'un ?

- Je ne pense pas que ces gens soient là pour ça inspecteur, précise la jeune fille, toujours bien droite à côté de lui.

- Bien. Venons en au fait alors. D'après mes recherches le voleur n'a fait que nous mettre sur une fausse piste depuis le début, car mes chers, le tueur est ici maintenant parmi nous.

Un chuchotement général parcoure la salle.

- Police je vous pris, lance l'inspecteur.

Et deux officiers apparurent sur le pas de la porte.

- Maintenant que nous sommes tous réunis, grâce aux caméras de surveillances de Maket Party et des analyse ADN, je suis très facilement arrivé à la conclusion que le tueur de messieurs Firkes est...

Alors que la tension est à son compte, l'inspecteur se rapproche de son stagiaire et lui demande sans gêne :

- Qui a écrit ce texte ? C'est affreusement mal écrit. Lis moi ça s'il te plait Morgane.

La jeune fille, droite jusqu'à maintenant, souffle avant de répondre à l'inspecteur :

- C'est vous qui l'avez écrit messieurs. Et il est écrit psssst psssst, lui souffle t elle dans l'oreille pour ne pas gâcher le suspense qui régnait.

- Ah ! Très bien. Le tueur de messieurs Firkes est donc... L'officier de police  Frank Joquet ici présent.

En entendant son nom, le policier le plus chauve des deux sursaute et court sans plus attendre vers la porte. Mais avant même de sortir de la maison, deux autres officiers l'attrape par les bras pour le ramener dans le salon, ou tout le monde ouvre grand les yeux. Des cris de surprise se font entendre.

- Messieurs Joquet je vous laisse vous expliquer devant la famille et les amis du défunt. Excusez moi mais j'ai quelque chose à faire.

- Merci pour tout inspecteur, cris Mme Frikes depuis son fauteuil.

Il la salut d'un geste de la main avant de sortir de la maison, ou une multitude de voitures de police attendent le futur prisonnier. La pauvre stagiaire, toutes déboussolée essaye tant bien que mal de suivre l'inspecteur.

- Mais.... Messieurs, dans votre agenda... Vous n'avez rien de prévu !

L'inspecteur rit.

- Je le sais bien ma petite Morgane ! Mais j'ai horreur des discutions entre les proches et le tueur. C'est d'un ennuis.

- En tout cas bravo inspecteur. Vous avez encore trouvé le coupable. Est-ce que...?

- Non merci, je n'ai plus besoin d'aide. Rentre chez toi, il est tard. On se retrouve lundi pour une nouvelle enquête.

- Oh... Merci inspecteur.

- Aurélie, veuillez la raccompagnée je vous pris.

Une jeune femme ouvre alors la portière arrière de sa voiture de police pour y laisser entrer Morgane. Cette dernière se retrouve rapidement chez elle, dans sa chambre d'adolescente. Ce soir là elle ne fit pas long feu...

Tapis dans l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant