Partie 22

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""MOCTAR"""""

je n'avais aucune envie de sortir ce week-end mais Fatim avait tellement insisté que je finis par accepter, et pour combler le malheur elle me charge d'ouvrir la porte, " ça doit être mon amie et sa fille m'avait-elle dit" , un vrai dictateur cette femme, je plains Babacar
C'est dans cet état d'esprit que je m'en vais ouvrir la porte et manque défaillir en découvrant l'identité du nouvel arrivant qui n'était autre que Bineta

Plusieurs sentiments me traversent durant ces quelques secondes, une forte émotion assez proche de la nostalgie plus une dose de regret et ensuite une très grande colère envers elle et envers cette peste de Fatim, je comprenais enfin ce qui se cache derrière cette invitation soudaine.
Elle eut un mouvement de recul qui heurta fortement mon ego, je remarque aussi qu'elle n'était pas seule, une petite fille l'accompagnait. Mon regard descend sur le visage de celle ci mais ne s'y attarde pas, si comme je le pensais elle était sa fille, je ne voulais pas déceler le traits de sa mère ou de ce père qui n'était pas moi.

Mon regard remonte sur Bineta, elle le soutint sans broncher , ce qui me surpris beaucoup, elle avait l'habitude de se dérober chaque fois que je la fixais du regard. Le silence s'éternisa et aucun de nous ne fit un effort pour le briser

- alors Moctar qui était ce me cria Fatim depuis la cuisine ou elle s'affairait

Personne fus je sur le point de dire avant de me taire et de retourner dans la maison laisssant Bineta et sa fille à la porte.

- qui était ce me demande Babacar quand je le rejoins dans le salon

- c'est moi Babacar réponds une voix derrière moi

- ah Bineta, ma chérie tu es venue

- oui Babacar et Fatim?

- elle est dans la cuisine, et elle c'est Ouly?

- oui c'est elle dis bonjour ma chérie

- bonjour tonton dit la petite

Elle avait une belle voix me dis je à contrecoeur, les salamalecs menacèrent de s'éterniser

- je monte sur la terasse dis je en sortant car je n'en pouvais plus de rester dans la même pièce qu'elle

""""""BINETA"""""

Je regarde Moctar quitter le salon d'un pas furieux. J'en profite pour libérer le souffle que j'avais bloqué depuis mon arrivée, Fatim avait osé, elle avait osé lui en parler et de surcroit l'inviter en même temps que moi. Mais apparement il n'avait pas reconnu sa fille, devais je le prendre bien ou au contraire en avoir mal?
Leur ressemblance ne passait pourtant pas inaperçu, que suis je censé faire, partir ou devrais dire fuir, encore une fois? Me Dérober et empecher père et fille de se retrouver?
l'entrée de Fatim stoppa mon tumulte intérieur

- Bineta ma chérie tu es là me dit elle en me prenant dans ses bras

La présence de Babacar et Ouly m'empêcha de lui montrer ma colère, je lui rendis sa bise et son salut, j'aurais largement le temps de lui die mes quatre vérités

- bonjour princesse dit elle en se tournant vers Ouly

- bonjour tata lui dit celle ci

- tu es toute belle encore plus que ta maman

- merci tata répondit elle avec un sourire éclatant

- viens je vais te présenter aux enfants ils jouent dans leur chambres

Elles sortirent me laissant seule avec Babacar qui semblait plongé dans son émisssion, il n'aait pas bougé quand Fatim était entrée dans la pièce, peut etre que mon imagination m'avait joué un tour mais j'ai cru sentir un malaise entre eux, j'espère juste qu'ils ne se sont pas disputés
Mon portable sonna à cet instant, je m'excuse auprès de Babacar et sors pour décrocher, c'était un numéro privé

Vierge et Enceinte (Nouvelle Histoire) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant