J'ouvre la porte lentement, voyant Gakuhô sur le lit, détaché. J'ouvre un peu plus et entre. Il a la tête baissée, les yeux complètement vides et la bouche ouverte. Ses bras semblent mous, le long de son corps assis. Je me mets au pied au lit et croise les bras.
- Gakuhô.
Il lève la tête et son regard s'éclaire. Je ne lui laisse pas le temps de parler, car je reprends :
- Ce que tu as fait est impardonnable. Tu as essayé de tuer mon mari, puis mon enfant, puis moi. Es-tu devenu fou ? Tu as perdu la raison. Où est passé le proviseur démoniaque ? Je ne te reconnais plus.
Je m'approche, sur mes gardes, et m'assois sur le matelas, à environ un mètre de lui. On sait jamais.
- Sans compter que tu as détruit mes portes et ma fenêtre, que j'ai dû réparer de ma poche. Je suppose que tu t'es enfui de prison ?
Il hoche la tête doucement, ce que je prends pour un oui. Je soupire, et, les bras toujours croisés, je dis :
- Ton fils a honte de toi, tu le sais ? Ton fils unique sera suivi par cette affaire toute sa vie. Son père a essayé de séparer un couple, que dis-je, une famille !
Je me lève et alors que je m'apprête à sortir, j'entends :
- Pardon...
- Même milles excuses ne suffiraient pas. Ni à toi, ni à moi. Les excuses n'arrangent jamais rien.
Je sors et rejoins mes élèves et Gakushû.
- Alors ? Me demande Nagisa, des feuilles dans les mains.
- Il n'a pas parlé, il s'est contenté de hocher la tête à une question. Tu fais des corrections ?
- Ah ? Oui, oui, c'est la classe dont je m'occupe.
- Au lycée de Gokuraku ?
- C'est ça ! Ma classe regroupe les voyous et les plus mauvais, mais ils ont beaucoup changé, depuis mon arrivée.
- En même temps, t'as une tête de tueur.
Karma se fait alors avoir par le nekodamashi. Bien fait pour lui, il l'a cherché.
- Après, si tu leur fais ce coup là à tous, normal qu'ils soient sage, haha !
- Toi, y a autre chose qui te motive à être sage, hein mon renard ?
Il rougit légèrement et détourne le regard. Je pose Karma sur mes genoux, encore sous le choc. J'entends alors un bruit, et pousse mon idiot de mari pour aller voir. C'est Gakuhô, dans ma chambre, debout.
- Je peux savoir ce que tu fais ?
- Je suis désolé... je veux partir d'ici, je ne reviendrai plus !
Je soupire, et croise les bras.
- C'est entendu. Tu prends une douche et tu t'en vas.
Je pars sans me retourner, et me dirige vers mon bureau.
- Karma ! Je vais travailler dans mon bureau, ne me dérange pas !
- Mhhmh !
J'en déduis qu'il va un peu mieux. J'entre dans mon bureau et ferme la porte. Je range mes couteaux, puis mes cordes, que je pose sur mon bureau. Je sors quelques papiers et commence à travailler, quand la porte s'ouvre. Je ne lève pas la tête.
- Un souci, Karma ?
La porte est fermée à clé, je lève la tête et me lève d'un coup.
- Gakuhô ?!
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Suspense suspense, que va-t-il se passer ?!
Moi je sais !
#Historia
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With him
Fiksi PenggemarMême pas deux mois ont passé depuis qu'il a essayé de tuer Karma. On croyait s'en être débarrassé, mais il est encore là, et il m'en veut.
