Un autre jeu que nous aimons, avec Karma, c'est la simulation. Enfin, c'est surtout lui qui aime, moi j'aime ce qui se passe après.
- Koro, viens ici, je ne vais pas te faire de mal pourtant...
Et actuellement, je me fais poursuivre par un pervers en manque. Je passe dans le couloir et me glisse dans mon bureau, puis dans ma cachette, prête au cas où Hôjô serait de retour, ce que je ne souhaite pas.
- Montre-toi, mon chéri, je vais juste te prendre violemment, comme tu aimes...
Je suis parcouru d'un frisson ; il est vrai que j'aime ça, et encore plus quand il le dit avec cette voix là, cette voix perversement sadique. Ou sadiquement perverse. Je remarque alors qu'une bosse s'est formée sous mon pantalon. Je glisse mes mains dans mon sous-vêtement et commence à me soulager, en faisant de mon mieux pour retenir mes gémissements. La porte de ma cachette s'ouvre et mon idiot de mari apparaît, en souriant.
- Alors comme ça on ne peut pas attendre son mari adoré ? Demande-t-il en passant sa main sur les miennes, sur mes habits.
- Va-t-en Karma... lui fis-je, toujours dans mon rôle.
Il n'écoute pas et écarte mes cuisses en m'embrassant fougueusement. Il attrape mes poignets d'une main et les place au dessus de ma tête, l'autre main étant occupée à me dévêtir.
- Arrête, Karma, je ne veux pas ! Criai-je en tentant de me libérer.
Mais bon, faut dire que j'en ai pas très envie. J'ai plutôt envie qu'il me prenne, comme il l'a dit. Chose dite, chose faite, il commence à entrer. Je décide d'arrêter là et passe mes jambes autour de son bassin. Il lâche mes poignets et passe ses mains sur ma taille. Ses doigts froids me font frissonner, mais c'est surtout le plaisir qu'il me procure qui me fait trembler. Je gémis faiblement et passe mes bras autour de son cou, le collant un peu plus à moi.
Il m'embrasse langoureusement, tout en envoyant de grands coups de rein, me faisant mugir contre ses lèvres. Lorsqu'il frappe ma prostate, je griffe légèrement sa nuque, le faisant rompre le baiser. Il s'acharne sur ma prostate en haletant, me faisant hurler son nom. Je finis par jouir en le serrant contre moi. Il jouit en moi, en couvrant mon cou de baisers passionnés.
- Alors ?
- Alors c'était moyen, recommence, dis-je, un air de défi dans mon regard.
Il recommence à bouger, à peine, que la porte vole jusqu'au placard.
- J'espère que c'est juste le vent, dis-je, ironique.
- Alors le vent porte un uniforme de prisonnier et a les cheveux marrons.
- Bonjour, vous deux, j'espère que je ne dérange pas ?
- Si, justement, j'étais en train de prendre mon pied tu vois ?
Karma se retire alors de moi, me faisant geindre, avant de me repousser dans ma cachette puis fermer. Paniqué, j'essaye d'ouvrir, mais il a bloqué la porte. Je me mets à frapper la paroi.
- Karma ! Karma, ouvre-moi !
Je me mets à trembler. Et s'il mourrait, cette fois-ci ? Je replie mes jambes sur moi-même et envoie des coups de pieds sur la porte. Lorsqu'elle cède, Karma me tombe dessus, avant de se relever, s'essuyant la bouche.
- Karma !
Il fonce sur Gakuhô et tente de le frapper, en vain, car il esquive. Il repousse Karma et j'en profite pour sauter sur lui et taper dans mes mains. Il se prend le choc de plein fouet et tombe au sol. Je reprends mon souffle lentement et me précipite vers Karma.
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With him
FanfictionMême pas deux mois ont passé depuis qu'il a essayé de tuer Karma. On croyait s'en être débarrassé, mais il est encore là, et il m'en veut.