Être un chat ? [Katsuki x Reader]

Jour 10

PDV Katsuki Bakugo :

- Miaouu... (Hé la nana j'ai la dalle.)

- Tu veux sortir ?

- Miaouu. (Non j'ai la dalle putain)

- Euh ... Tu veux chier ?

- MIAOUUU !? (J'AI FAIM PUTAIN DE MERDE !)

Énervé par tant de débilité, je posais ma patte sur ma gamelle et ce fut par ce procédé qu'elle comprit enfin ce que je me tuais à lui faire comprendre. Tandis que je commençais à grailler, ses yeux ne me quittaient pas d'une seule seconde.

- Pour un chat t'es plutôt intelligent, lâchait-elle

«Peut-être parce que j'suis pas un chat.»

- Si ça s'trouve t'es pas un chat, poursuivait-elle hésitante

Surpris, je relevais la tête et la regardais avec une lueur d'espoir.

«OUAIS C'EST ÇA ! J'SUIS PAS UN PUTAIN DE CHAT !»

- T'es sûrement un robot-chat ?!

Semblable au son d'un gong qui résonnait sans cesse dans ma tête, mon esprit avait cessé de fonctionner pendant un cours instant.

- MIAOUU ! (t'es sérieuse ? EST-CE QUE J'AI L'AIR D'ÊTRE MÉCANIQUE !? EST-CE QUE J'BOUFFES DU PÉTROLE ? PUTAIN DE MERDE C'EST QUOI CETTE NANA ?!)

Agacé par tant de débilité pour la seconde fois, je roulais des yeux et finissais de bouffer.

Ça fait 10 putains de jours que j'vis chez elle et elle était INSUPPORTABLE. Dès que je dormais, elle en profitait pour me carresser ce qui m'énervait énormément puisque je détestais qu'on m'touche. Ce qui fait qu'à chaque fois qu'elle essayait de me toucher, je la griffais et la maudissais intérieurement.
En résumé, à chaque fois qu'elle s'approchait de moi je la griffais ce qui laisse plusieurs marques de griffures sur ses bras. Étrangement, elle semblait finir par s'incliner puisque récemment elle arrêtait de me faire chier. Le plus énervant dans tout ça c'est qu'en voyant son visage tout les jours j'ai finis par retenir son blase.

Alors que je chiais dans la baignoire, la porte s'ouvrit sur la nana qui avait une serviette entouré autour de son corps. En me voyant elle s'approcha et soupira.

- Kaneko si je t'ai acheté une litière c'est justement pour y faire tes besoins putain, se plaignait-elle

- Miaou !  (j'en ai rien à foutre.)

Après m'avoir lancer un regard rempli de jugement, elle entra dans la baignoire (qu'elle a soigneusement nettoyé) et retira soudainement sa serviette me laissant voir une partie de son corps nu. Instantanément, je lui tournais le dos et déglutissais en commençant à me diriger vers la porte.

«Putain sans gêne celle là...»

J'entendis le robinet d'eau s'ouvrir signifiant qu'elle se douchait.