Jour 40

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PDV Katsuki Bakugo :

– [T/p]... Je sais que t'es chez toi... et que tu refuses de m'ouvrir mais j'ai besoin de te parler...

Voyant que je n'avais toujours aucune réponse de sa part, je quitte le seuil de sa porte et rentre chez moi.

« Putain, je suis un gros con... »

J'avais conscience que dans l'histoire, c'était moi le fautif. En temps normal, jamais je n'aurais cherché à m'excuser mais pour une fois, il m'était tout bonnement impossible de lâcher l'affaire, de laisser tomber et de ne rien faire. Ma putain de fierté m'avait, une fois de plus, causé des emmerdes seulement, j'avais décidé de tout plaquer, de mettre mon égo de côté et d'aller la voir. Cette nana, je la veux, elle m'obsède beaucoup trop, comme une drogue, je la redemandais. Elle est la seule à m'avoir considérer comme tel, à ne pas réclamer un quelconque changement de ma part, à supporter ma grosse voix... cette nana, je l'ai dans la peau.

– Bordel.

Alors que je recommence à me couvrir moi même d'injures pour avoir gâcher le début de ma relation avec ma [c/c], mon portable vibre dans ma poche.

Alors que je recommence à me couvrir moi même d'injures pour avoir gâcher le début de ma relation avec ma [c/c], mon portable vibre dans ma poche

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– Quel con.

Pensant être enfin tranquille pour le reste de la soirée, quelqu'un sonne à ma porte. Je me redresse en jurant et ouvre pour découvrir, sans surprise, les nanas que l'autre enfoiré m'avaient envoyé. Elles étaient 3 et me regardaient de la tête au pied me laissant percevoir le désir dans leurs regards. Loin d'être repoussante, leurs beautés ne m'atteignaient malheureusement pas.

– Salut mon chou. Au lieu de nous faire attendre ici, laisse nous rentrer qu'on s'amuse un pe-

– C'est pas le moment. Cassez-vous. je réplique avec agacement en me massant la tempe

Ne voulant plus avoir à supporter cette vue, je claque la porte et reviens m'affaler sur le canapé, posant mon bras sur mon visage. La fatigue n'était pas vraiment la cause de ma mauvaise humeur, c'était plutôt comme une sorte de refoulement que je ressentais envers ma personne. Mon égo démesuré et mon sale caractère faisait de moi celui que j'étais, elle le savait, mieux que personne, et pourtant, elle a accepté d'être avec moi. Toutefois, alors qu'on construisait enfin une relation, j'ai merdé et j'ai tout foutu en l'air.

– 5 jours...

Durant ces 5 jours, j'ai tout tenté pour la revoir, je l'ai appelé, je lui ai envoyé une centaine de messages et je passais tous les soirs chez elle. Malgré tout mes efforts, elle refusait de me revoir, ce qui était plutôt compréhensible après toutes les saloperies que je lui ai balancé au visage.

***

- Fais chier.

Réveillé par mon alarme, je le balance à l'autre bout de la pièce et me redresse, d'humeur massacrante.

Être un chat ? [Katsuki x Reader] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant