Fabien

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Le lendemain matin, Caroline et son mari dejeunaient l'un en face de l'autre, sans un mot, comme gênés par leur expérience de la soirée de la veille. La jeune femme brisa le silence, et le malaise :

- alors, comment as tu trouvé notre petite soirée  ?
- très bien, Caro. Vraiment chouette. Mais je suis un peu étonné de la voie que prends notre mariage.
- pourquoi ? Tu n'en a pas marre qu'on passe nos soirées à se regarder en chien de faïence ? Moi j'ai envie de vivre, Pascal, j'ai envie d'exister.
- oui oui je comprends bien mon amour. Mais là, c'était une femme avec nous. Je ne sais pas comment je réagirais si je te voyais faire l'amour à un autre homme.
- mais ce n'est pas de l'amour, ça. Ce n'est que de la baise. Prendre et donner du plaisir, voilà. Ça ne coûte rien, ce ne sont que nos corps que l'on donne. Pas notre âme, ni notre coeur.
- oui enfin, ça risque de ne pas me plaire...et tu as changé mon coeur, qui t'a mis ces idées dans la tête. Tatiana?
- oui, un peu. Elle n'y est pas étrangère c'est certain. Mais je vais être honnête avec toi, elle m'a fait rencontré un homme qui m'a libéré l'esprit. Il s'appelle Fabien, c'est un coach sexuel.
- ah....et vous avez...
- non, il m'a juste donné un orgasme  avec sa langue. Il m'a montré le chemin à suivre pour accepter son corps et retrouver le plaisir.

Pascal faisait la moue, mais dans son esprit étaient encore présentes  les galipettes de cette nuit, avec Siana et Caroline. Il ne pouvait pas trop en vouloir à son épouse, c'était grâce à ce Fabien qu'il avait pris son pied comme jamais.

- tu veux qu'on aille le voir, mon chéri ? Il t'expliqueraça mieux que moi.
- pourquoi pas, j'ai envie de rencontrer l'homme qui a devergondé  ma jolie épouse.
- je l'appelle tout de suite.....

Caroline prit son téléphone, chercha dans son répertoire le numéro du coach qui decrocha après trois sonneries.

- allô, Fabien à l'appareil.
- coucou c'est Caroline, ça va?
- oui très bien, et toi  ? Alors, mes conseils ont ils portés leur fruit.
- oui, plus que tu peux l'imaginer, declara la jeune femme en rougissant légèrement. Elle avait en tête ces derniers jours où elle avait connu le sexe à quatre, deux expériences homosexuelles et un trio endiablé.
- ah ben je suis content. Qu'est ce qui t'amène  ?
- et bien, Pascal mon mari, aimerait connaître le responsable de ce changement. Et aussi j'aimerais que tu lui parles comme tu m'as parlé  : différencier le sexe et l'amour, s'autoriser de nouvelles expériences, enfin tout quoi.
- oui, pas de soucis. Je ne bouge pas de la journée, vous pouvez passer quand vous voulez.
- merci Fabien. Du coup, on passera en fin d'après-midi. On va se reposer de notre folle nuit.
- ok à tout à l'heure alors....attends Caro
- oui, qu'est ce qu il y a?
- ton mari a dû prendre sur lui pour vouloir me rencontrer. Tu lui as dit ce qu'était notre première leçon  ?
- oui je ne lui cache presque  rien. Mais il a un peu peur de me voir avec un autre homme, d'où cette rencontre.
- d'accord, c'est plus sain alors....et je vais même te donner un deuxième conseil.  Remercie le de ce geste...à ta façon.
- oui, j'en avais bien l'intention,  declara la jeune femme.

Caroline raccrocha, et se rendit dans la cuisine, où pascal était toujours attablé autour de son petit déjeuner, les yeux rivés à son téléphone.

- alors, dit-il, une rencontre est prévue  ?
- oui, cet après midi.
- déjà ? Mais tu es si impatiente de le revoir ?
- oh mon petit mari serait-il jaloux ?

Tout en disant ces mots, Caroline s'était approché de pascal. Elle était debout devant lui, le défiant du regard.
- pourquoi, j'ai des raisons de l'être ?
- non, sûrement pas...n'oublie pas, plaisir et amour sont deux choses différentes.

Caroline avait posé son coude gauche sur la table, et sa main droite était descendue sur le caleçon de son mari. Loin d'être innactive, elle massait doucement le sexe de pascal au travers du tissu. Ce dernier prenait peu à peu de la vigueur. L'homme avait abandonné son téléphone et fixait désormais son épouse, les yeux dans les yeux.
- tu aimes ce que je te fais ?
- tu ne le vois pas ? Ou plutôt, tu ne le sens pas  ?
- oh si, elle commence à grossir cette petite chose. Mais il faut la libérer, non  ?

Tout en continuant à fixer pascal, Caroline fît descendre le vêtement de son mari, libérant la bite gonflée. Puis elle s'agenouillaentre les jambes de son homme,  et prit le sexe entre ses doigts. Le mouvement de va et vient, lent, faisait grossir la queue. Pascal grognait désormais, et tout son corps était dans l'attente de la bouche de sa femme. Celle ci faisait durer le plaisir. Du bout de sa langue, elle caressait le gland turgescent. Elle léchait littéralement le sexe tendu, qui par reflexe nerveux, se tendait de plus en plus. Enfin, après quelques minutes, elle ouvrit délicatement la bouche pour acceuillir la bite. Elle allait et venait, faisant grossir irrémédiablement l'engin. Sa langue titillait le gland. Elle fixait toujours pascal, et cette vision eût raison de la patience de l'homme. Voir sa femme à genoux, le suçant jusqu'à la garde, le défiant du regard, sa robe de chambre ouverte laissant apparaître ses seins magnifiques, qui bougeaient au rythme de la fellation, l'homme explosa enfin, laissant le sperme se vider par saccades dans la bouche de sa femme....il n'avait pas vu son plaisir arriver, il aurait voulu se retirer pour jouir ailleurs que dans la bouche de sa femme. Mais cette dernière ne lui en voulait absolument pas, elle avait avalé sa semence et maintenant léchait le sexe de pascal pour le nettoyer des dernières gouttes de sperme. Tel un petit chaton...

Pascal se dit alors que sa femme avait changé....dans un sens qu il n'était pas certain de suivre.

De l'autre côté du miroir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant