Histoire fictive inspirée par la chanson Serendipity de BTS
Tout cela n'est pas un hasard. Ce n'est pas un hasard si je me suis mis avec toi. Ce n'est pas juste parce que tu as était plus souvent près de moi. C'est juste parce que je pouvais sentir ça. Le ça, ce vrai moi, caché au fond derrière tant de masque. Mais tu m'as dis de le faire ressortir. Sauf que tu as vu que j'avais peur alors tu n'as pas voulu me brusquer. Jusqu'à ce que je réalise que mon ça, je n'arrivais qu'à l'exprimer maintenant avec toi. Alors j'ai suivis le courant et lorsque je l'ai acceptée, le monde entier m'a parût différent d'hier. Comme illuminé. Tout ça grâce à toi. Tu m'as reconstruite juste. Juste avec ta joie. Lorsque tu m'as appelé après m'avoir piquée mon numéro, trois émotions m'ont traversées : la colère, du fait que tu l'ai subtilisé, la joie d'entendre ta voix, ta bonne humeur et surtout nos chamailleries habituelles, et la tristesse lorsque j'ai dû raccrocher en pensant que je devrais attendre deux jours avant de te revoir ce qui me paraissait une éternité. Grâce à toi je pense que je suis devenue une fleur. La rose me viendrait à l'esprit. Belle et rouge comme le courage que je possède et les sentiments que j'ai pour toi. Mais qui reste piquante et empoisonnée. C'est ainsi qu'on l'enferme sous une cage de verre. Je ne pourrais jamais te le dire après ce que j'ai vécue et après ce que j'ai sue alors je l'écris ici. Et comme je ne peux pas te le dire je le crie dans mes actes et je vais jusqu'à ta fleur, et celle de ta mère, le lys que j'ai encore chez moi. Parfois c'est comme si j'attendais que tu viennes à moi alors que depuis bien longtemps je sais que c'est le contraire. J'aimerai fleurir encore dans tes bras jusqu'à ce qu'il fasse de nouveau très froid mais je sais que bientôt ce sera impossible et j'en pleure déjà même si tu ne le sais pas. Tu as été la providence de mon univers et je t'en remercie et t'aime en partie pour ça. Mais c'est comme ça. Tu partiras loin cet été. Tu le sais. Je le sais. Toi et moi. J'aimerai que les choses restent telle qu'elles sont. Parce que je suis toi sans l'être vraiment. J'aimerai plus mais je sais que je ne peux pas espérer. Car je connais cette dure et froide réalité. Tu la connais aussi. Mais même si j'ai peur, comme les battements de cœur, parce que le destin est jaloux de nous, je veux quand même essayer de vivre l'instant présent. J'ai peur tout comme toi mais j'ai compris que la seule façon de te conserver, c'était dans mes souvenirs. Alors même si tout s'arrête à un moment, je ne veux pas que tout s'arrête définitivement. Et tu le sais très bien. Il est vrai que j'ai encore peur quand tu me vois vraiment. J'ai encore peur que tu essayes de me toucher. Mais l'univers a tellement bougé autour de nous depuis que l'on s'est rejoint. Il a tellement bougé sans manquer une seule chose. Un seul de nos actes et nos paroles l'un pour l'autre. Peut être parce que notre bonheur était planifié. Mais je préfère croire que c'est parce que tu m'aimes. Et que je t'aime. Tu es ma pénicilline. Tu m'as sauvé de moi même. Tu es devenu mon ange. Mon point de repère. Tu m'as entouré de ton monde et tu es devenu le mien. Je suis devenue ton chat calico. Pour te porter bonheur. Alors je suis venu à toi, ici, chez toi pour te rencontrer. Te rencontrer de nouveau à chaque regard. Et que tout soit plus beau et que plus rien ne soit peins en noir. Alors je l'écris sans pouvoir te le dire : aime moi et touche maintenant comme si c'était la dernière fois. Laisse moi t'aimer cependant comme je l'entends. Laisse cet amour devenir toujours plus grand. Laisse moi t'aimer maintenant sans pour autant atteindre la folie mais plutôt l'aponie et l'ataraxie inifinie. Depuis la création de l'univers tout a été planifié. C'est ce que j'aimerai crois mais je ne peux pas, parce que ce serait me faire encore plus de mal en reniant la réalité, et enfin de compte mon bonheur actuel. Alors juste laisse moi t'aimer à ma manière. Même si je sais qu'elle est loin d'être parfaite alors que tu prétend le contraire. Laisse moi t'aimer intensément maintenant à chacun de ces instants.
