La chorégraphie du coeur

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Son amant était parti. Dix jours que Johanna ne l'avait pas revu. Et à part quelques messages reçus bien souvent quand elle dormait. Elle n'avait pas eu la chance de beaucoup discuter avec Marc. Les journées étaient longues et les nuits si pénibles sans lui.

Un soir, la jeune danseuse ne comprenait même pas comment les larmes avaient coulé le long de ses joues.

Etait elle accro à ce point?
Son beau milliardaire lui manquait terriblement.
Et le plus dur, dans cette situation. C'est qu'elle ne savait pas quand il allait rentrer. Les affaires n'étaient pas si simple d'après ce qu'il lui avait expliqué.

Heureusement, qu'elle avait son emploi au Grès des Sens. Sinon elle se sentirai vide.

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L'entrainement du jour était un supplice pour Johanna. Elle n'avait su trouver le sommeil cette nuit là. Et elle ne sentait pas dans son assiette.

Alors que la jeune femme s'apprêtait à reproduire un porté plutôt délicat avec Lucas . Elle fut prise d'un étourdissement ce qui la conduisit à chuter lourdement sur le sol.

Lucas, inquiet, s'empressa de la relever.

— Johanna?! Ça va? Tu t'es fait mal? S'enquit il, anxieux.

— Je ne crois pas. Gémit Jo en essayant de s'asseoir.

En essayant de se relever, la jeune danseuse fut prise d'une douleur au niveau de son ventre et elle poussa un cri sec, qui interpella un peu plus son partenaire.

— Johanna, tu m'inquiètes. Ou as-tu mal?

— Je ne suis pas sure. J'ai l'impression d'avoir reçu un violent coup au ventre...

— Tu as du mal retombée. Il faut que tu ailles voir un médecin.

Johanna acquiesça et difficilement elle se releva. Un taxi vint les récupérer très rapidement. Et en moins de 20 minutes, les deux danseurs toujours en tenue de sport se trouvaient dans l'immense salle d'attente de l'hôpital de Boston.

L'attente allait être longue. Et Johanna n'était pas prioritaire. Mais cette douleur qu'elle avait ressenti dans son abdomen se faisait toujours ressentir. La jeune femme tentait de garder son calme pour ne pas inquiéter Lucas, qui se tordait les doigts tellement il était sous pression.

Au bout d'une heure et demi, une infirmière invita Johanna à la suivre. D'un tempérament courageux, Jo la suivit avec peine, la main posait sur son ventre. Elle s'éloigna de son ami, en lui promettant de revenir très vite.

Le médecin qui l'examina ne mit pas longtemps à mettre un diagnostic sur les symptômes de Johanna.

— Une crise d'appendicite, Lâcha t'il simplement en fixant la patiente.

— Quoi?! Je... mais je n'ai eu mal qu'aujourd'hui. Comment cela est il possible?! Demanda Johanna , allongée sur un lit.

— Il n'y a pas de règle. Certaines personnes souffrent plusieurs jours avant que la douleur devienne insupportable. Puis d'autres se font surprendre un bon matin avec une atroce douleur. Et vous faites partie du deuxième groupe. Je vous programme une intervention pour demain. L'opération est rapide et sans gravité. Vous serez soulagée et rapidement sur pied. Aucune crainte à avoir.