La chorégraphie du coeur

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Le lendemain très tôt, Johanna et Marc embarquait dans le jet privé de ce dernier. La destination était toujours tenue secrète, au grand désespoir de Jo, qui avait préparé ses valises approximativement.

L'avion atterrît après de longues heures de vol. Et Johanna se retenue à plusieurs reprises de vomir son plateau repas.

Cuba.
Nos deux tourteraux étaient à Cuba.
Johanna n'en revenait pas. Elle n'avait jamais songé se rendre dans un tel endroit.
Décidément homme, cet homme lui faisait vivre des choses incroyables.

Une jolie berline les récupéra à l'aéroport, en direction de l'un des plus bel hôtel du pays .
Dans la voiture, la danseuse vêtue d'une jolie robe fluide se pinçait les lèvres. Elle était si impatiente d'arriver.

Ces vacances étaient les premières qu'elle partageait avec Marc. Et elle réalisait à peine que cet homme lui appartenait.

— Nous voila arrivés au Palace Saragota. Informa le chauffeur dans un anglais parfait.

Un homme en uniforme bordeau, leur ouvrit la portière de la voiture. Et tel un gentleman Marc aida sa partenaire à descendre.

En pénétrant dans cet endroit somptueux. Johanna en eut le souffle coupé. Et les souvenirs du Queen Marina lui vinrent immédiatement à l'esprit. Les personnes qui fréquentaient ce genre d'endroit ne devaient pas être n'importe lesquelles. Et la danseuse se sentit une fois de plus insignifiante, bien qu'au bras de son beau milliardaire elle n'avait rien à craindre.
S'il le souhaitait avec sa fortune, il pourrait racheter ce palace, le raser et en construire un, dix fois plus luxueux.

Leur suite était sans grande surprise époustouflante. Johanna pensa qu'elle ne se ferait jamais à cette vie démesurée. Mais elle se rassurait en se disant qu'au coté de Marc, elle serai capable d'affronter ce monde qu'elle ne connaissait pas.

Ce soir là après le diner, Marc et sa jolie danseuse se reposaient du voyage. Ils étaient tout les deux allongés sur leur immense lit king size. Johanna blottie contre le torse chaud du beau brun.
La jolie rousse caressait de sa main fragile la peau douce et dorée de cet homme qui lui faisait perdre pied. Aucun d'eux ne prononçait mot. Juste le son apaisant de la mer. Assez pour faire battre leur deux coeurs à l'unisson.

— J'ai oeuvré la majeure partie de ma vie pour trouver le bonheur et la sérénité. Déclara Marc d'une voix calme.

Johanna leva les yeux sur cet homme allongé près d'elle. Il fixait le plafond vertigineux de leur suite. Son regard était brillant, et les clignements de ses yeux d'une régularité envoutante et Johanna s'émerveillait à le contempler.

— Savoir que j'ai enfin trouvé ce bien être que je n'espérais plus me rend tellement heureux Johanna. Je... Le pouvoir, l'argent... Toutes ces conneries qu'ont m'a donné en guise d'héritage empoisonné. Je l'échangerai volontiers contre une vie avec toi...

Marc marqua une pause. Ce soir, il voulait se confier. Il s'en sentait capable.

— Tu sais, j'ai cru atteindre cet idéal de vie une fois. Je pensais avoir rencontré la personne parfaite. La femme qui me comblerai de joie et avec qui j'aurai une ribambelle d'enfants. Tout était si parfait. Étrangement parfait. Elle ne me contredisait jamais, allait dans mon sens même quand j'étais injuste et autoritaire. Au fond de moi, je pense que je l'aimais pour ce que je pensais être une dévotion aveugle. Jusqu'au jour ou...

Marc s'interrompit et il se redressa pour se mettre assis. Johanna se laissa guider et se plaça en face de lui.

— J'ai appris quelques heures avant notre mariage qu'elle entretenait une liaison avec l'un de mes employés. J'ai senti mon coeur se déchirait avant que la colère m'envahisse. Cette femme si parfaite à mes yeux, ne m'a jamais aimé. Elle profitait de la situation pour vivre une vie de château.