La cour des grands

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Bien évidemment nous sommes partis en vacances ensemble et en montant dans le train j'ai cru bêtement que j'avais réussi à chasser de mon esprit tous les sentiments autres qu'amicaux à ton égard.

      La plage, les bars et les pizzas : tout était parfait. L'ambiguïté avait disparue et on s'amusait à draguer des inconnus en soirée.
Pour le dernier soir on avait décidé d'entrer dans la cour des grands et d'aller en boîte. On s'était fait tout beaux même si on devait être bien ridicules à voir, moi plantée sur mes talons de 12 centimètres et toi avec ta chemise mal repassée.
La soirée était fantastique et on avait dès le début repéré nos cibles. Tu m'avais choisi un grand brun avec qui j'essayais vainement d'établir des eyes-contact alors qu'il n'était clairement pas intéressé, je t'avais déniché un magnifique blond aussi beau que Di Caprio dans ses débuts.
Tout allait bien, on était vachement heureux.

Je t'avais malencontreusement poussé sur le blond et vous vous êtes immédiatement plus. J'assistais à la scène de loin puis je t'avais prévenu que je rentrais sans toi.

Je donnerais tout pour remonter le temps et te forcer à rentrer avec moi ce soir-là.

Zut alors Où les histoires vivent. Découvrez maintenant