Chapitre 16 :

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" C'est habillée et avec la trace de mes larmes sur ma joue que je m'endormis sur mon lit, triste et malheureuse. "

Le lendemain, je me réveilla brusquement car je venais de faire un cauchemar. Je me voyais me marier avec Blaise Zabini et il m'interdisait de continuer mes études et il voulait me... me violer. C'était là mes peurs les plus secrètes concernant mon futur mariage. Mais bon, dans moins d'un mois j'allais savoir à quel tyran j'allais me marier et me lier à vie.

Je me préparais rapidement et descendis déjeuner. Je fus agréablement surprise de voir que Drago déjà attablé. En effet, mes grands-parents et les Malefoy étaient partis tôt ce matin pour une affaire urgente à régler. Ils nous laissaient donc le manoir pour nous tout seuls pour au moins 24 heures. On en profita avec Drago pour jouer à une immense partie de cache-cache géante dans tout le manoir ce qui nous fit beaucoup rigoler toute la journée. Le soir, on dîna à nouveau tous les deux et on partit dans la bibliothèque comme la dernière soirée que nous avions passé ensemble pour discuter.

Le lendemain et le sur-lendemain se passèrent de la même manière car nos tuteurs respectifs n'étaient toujours pas revenu. Nous déjeunions ensemble le matin avant de passer la journée à nous amuser dans le manoir, le jardin ou les bois et nous passions la soirée assis dans les fauteuils moelleux de la bibliothèque à discuter et à apprendre à se connaître.

Mais aujourd'hui, on eût la surprise de trouver mes grands-parents et ses parents à table alors qu'on parlait dans le couloir menant à la salle à manger. Et c'est là que je me souvins, aujourd'hui était le jour où venait la couturière pour prendre nos mesures. Obligatoirement, ils se devaient d'être présents pour pouvoir essayer des robes qu'on leur proposerai.

C'est abattue alors que tout me revenait en mémoire que je m'assis à table. Alors que l'on reprenait nos conversations habituelles avec Drago, Lucius prit la parole :

- Drago, nous avons décidé en accord avec ta mère et Philippe et Mathilde d'annoncer tes fiançailles lors du bal pour Hermione. Il est temps pour toi de savoir qui est ta fiancée, annonça-t-il imperturbable.

Je vis alors Drago faire un micro-sourire à son père en réponse à ce qu'il venait de lui dire. Je savais que Drago en avait marre d'attendre et ne voulait qu'une seule chose : savoir qui était sa fiancée. Il s'était empêché de tomber amoureux de n'importe quelle fille de Poudlard pour ne pas avoir le cœur brisé quand il aurait dû se séparer d'elle mais il avait dû attendre encore 3 ans pour pouvoir avoir sa réponse. Et là, dans moins d'un mois, il aurait sa réponse en même temps que moi. J'étais contente de savoir que lui au moins était heureux de cette nouvelle.

On finit tranquillement notre petit-déjeuner et au moment où on se leva de table, la couturière sonna au portail. On la fit rentrer. Elle était petite, devait avoisiner les 50 ans et avait des yeux rieurs et des cheveux blancs. Elle avait l'air tout à fait charmante, ce qui me détendit un peu.

- Bonjour Philippe, bonjour Mathilde ? Comment allez-vous tous les deux ? Cela fait bien un moment que vous n'aviez pas fait appel à mes services.

Apparemment, elle devait bien connaître mes grands-parents car elle leur parlait assez familièrement.

- Bonjour Myriam, nous allons bien merci. Effectivement, cela fait un moment mais aujourd'hui, nous avons une excellente raison de t'appeler. Nous voudrions que tu crées pour le 30 Juillet 6 robes. Celles des Malefoy et les nôtres pour annoncer les fiançailles de notre petite-fille ainsi que celle du jeune Malefoy, répondit Philippe ne souriant.

- Oh mais je suis heureuse de pouvoir faire ces robes ! Bien sûr qu'elles seront prêtes à l'heure et elles seront les plus belles de toutes la soirée ! Bien, Miss Lystroya, je vais commencer par vous. Votre robe doit être la plus travaillée ! S'exclama la fameuse Myriam en faisant un grand sourire.

Elle était vraiment heureuse de pouvoir faire ces robes pour nous. Je la suivis docilement dans une petite pièce prévu pour les créations et essayages de robes. Cela m'avait fait étrange qu'elle m'appelle Miss Lystroya bien qu'il s'agisse de mon nouveau nom depuis le bal d'annonce.

- Bien Miss Lystroya, commença-t-elle.

- Appelez moi Hermione, la coupais-je.

- Bien Hermione, reprit-elle toujours en souriant, avez-vous une idée de la robe que vous souhaiteriez ?

- Non pas vraiment, je ne suis pas une adepte des bals et des robes vous savez. Vous avez le champ libre, vous pouvez faire ce que vous voulez. Je ne veux juste pas de vert s'il vous plaît, lui demandais-je en souriant moi aussi.

Elle avait un don pour mettre les gens en confiance et les détendre.

- Bien d'accord, me dit-elle. Je vais prendre vos mesures et vous faire essayer magiquement des robes de toutes les formes pour voir laquelle vous va le mieux et j'aviserais ensuite.

On passa donc l'heure suivante à me faire essayer des robes de toutes les formes possibles. J'étais passée par tous les styles : la princesse, la fourreau, la sirène et toutes les autres. Myriam s'était enfin décidée mais voulait me faire la surprise pour ma robe. Elle me fit maintenant essayer des tenues types de toutes les couleurs pour voir laquelle serait la mieux. Une demi-heure après, Myriam arrêta tout et me dit que j'étais libre. Elle avait fini de dessiner ma robe et me l'apporterait la veille du bal pour effectuer des retouches si nécessaires.

Je sortis enfin de la salle avec un grand sourire. Même si l'idée du bal ne me plaisait toujours pas, je savais au moins que j'aurais une jolie robe et que j'allais ressembler à une princesse. Et puis j'avais passé un bon moment avec Myriam même si elle était énormément bavarde et m'avait fait essayé plus d'une centaine de robes !

Je partis vers la bibliothèque enfin d'aller lire tranquillement et me reposer. Je m'installai dans un fauteuil et commençais à lire. C'est alors que Lucius entra dans la pièce. Il me fixa pendant un moment avant de venir s'asseoir en face de moi. Je m'étais tendue car je n'étais jamais restée seule avec lui et nos relations passées n'étaient pas des plus cordiales. Cependant, je soutins son regard argenté. Il finit pas se lasser de ce combat visuel et prit la parole :..

Aimer n'est pas une honteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant