Chapitre 40 :

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Chapitre 40 :

« Mais cela ne m'empêcha pas de m'endormir en cinq secondes, comme à mon habitude après un cours éreintant de magie avec Albus. »

Je me réveillai le lendemain, prête à attaquer la journée qui m'attendait. Cette nuit de sommeil m'avait fait beaucoup de bien et je me sentais parée pour aujourd'hui. Je me levai et me préparai assez rapidement. Nous étions jeudi et je devais donc prendre mon petit-déjeuner en compagnie de Drago. Nous l'avions décidé avec Drago en début d'année afin que nous puissions passer un peu de temps seuls dans la semaine, tout en étant tranquille, sans se soucier des devoirs de préfèt-en-chef. Sauf que, comme chaque jeudi depuis le début de l'année, et même encore maintenant, j'étais prête avant Drago qui passait dix ans dans la salle de bain pour se préparer. Je savais qu'il aimait prendre soin de lui mais avant cet été, je n'aurais jamais pu imaginer que c'était à ce point. Il avait des centaines de crèmes et de masques pour cheveux qu'il s'appliquait, dans un ordre très précis, tous les jours, deux jours ou bien toutes les semaines. Cela me rendait folle qu'il ne pense pas, par exemple, à se lever plus tôt pour se préparer et arriver à l'heure. Et donc, comme chaque jeudi, je prenais mon mal en patience et pestais intérieurement contre Drago.

Enfin, après un temps qui me semblait interminable, Drago arriva dans la salle commune avec un grand sourire qui m'exaspéra au plus haut point, ce qui me poussa à râler un peu contre lui, tout en restant joueuse. Je m'entendais vraiment bien avec Drago mais il était venu le temps où il devait attendre ce que je pensais du temps qu'il mettait pour se préparer, mais rien ne m'empêchait de lui dire sur le ton de nos fausses disputes que nous adorions avec Drago.

- Alors, notre chère princesse blonde est enfin prête ? lui dis-je, un peu amère.

- Mais c'est que la lionne sortirait les griffes ? Cette amertume ne cacherait-elle pas un brin de jalousie devant ma beauté inégalable ? me répondit-il alors, avec un ce sourire en coin que je détestais chez lui, me rappelant beaucoup trop de mauvais souvenirs.

- Jalouse, mais pour qui te prends-tu Malefoy ? Tu es obligé de passer un temps impossible dans la salle de bain chaque matin pour enfin paraître potable.

- Tu sais bien que je passe tout ce temps seulement pour te sembler encore plus irrésistible chaque jour que Merlin fait, répliqua-t-il alors, en quittant la salle commune en direction de la grande Salle avant que je n'ai eu le temps de répliquer quoi que ce soit.

Je souris tout en rageant intérieurement contre Drago. Même s'il m'énervait et me faisait sortir de mes gonds comme personne, surtout avec son fameux sourire en coin, nos petites « disputes » de ce style étaient trépidantes, ce qui était particulièrement étrange, quand j'y réfléchissais.

En tout cas, je rejoignis Drago à la grande Salle à la table des Serdaigles. Nous n'étions pas encore prêt à partager nos petits-déjeuners avec nos amis respectifs et les Poufsouffles auraient poser trop de questions. Les Serdaigles semblaient comprendre, ou du moins, nous laisser tranquille dans notre coin.

Je m'assis donc en face de Drago et on déjeuna tranquillement jusqu'à ce que Ginny vienne nous rejoindre, ce qui m'étonna un peu. Je savais bien qu'elle n'éprouvait pas de ressentiments avec lui mais cela ne l'empêchait pas de se tenir éloignée de lui quand cela lui était possible. Pourtant, elle s'assit tranquillement à côté de moi tout en saluant Drago et commença à papoter toute seule dans son coin. Je vis que Drago me jetait un coup d'œil interrogateur auquel je ne pus répondre que par un haussement d'épaule. Je ne savais pas quelle mouche avait piqué Ginny, mais celui lui semblait logique à elle. Je finis alors par lui demander pourquoi elle était là et sa réponse me surprit beaucoup mais me rendit énormément heureuse :

Aimer n'est pas une honteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant