Séduite À Contre Cœur... ( Tome 1 Des Frères AZALAÏ)

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- De quoi d'autres as-tu peur ?... Souffla l'homme en posant son front contre celui brûlant de la jeune

- j'ai peur de vous , de ce qui pourrait se passer entre..

- Entre nous ? Qu'est ce qui pourrait se passer ? demanda l'homme le visage soudain sérieux

- ne faites pas l'innocent s'emporta Haleth, vous venez de m'embrasser et vous êtes mon patron , vous êtes marié

- Et bientôt divorcé rajouta l'homme avec mécontentement

- cela ne change rien, je ne suis pas ce genre de femme , je ne serai ni votre maîtresse ni..

- maîtresse ? Saches que je ne suis pas ce genre d'homme non plus , je respecte ma femme même si cette dernière ne le mérites pas le moins du monde rugit l'homme faisant frémir Haleth.

- elle reste votre femme et la mère de Diego souffla Haleth

- ça je le sais ! Crois le ou non tu es la première femme que je..

- que vous voulez mettre dans votre lit depuis vôtre mariage ? Me voilà heureuse, finit amèrement Haleth.

L'homme qui c'était éloigné d'elle depuis le début de leur dispute houleuse , se rapprocha vivement le visage déformé par la colère.

- je te défens de redire de telles inepties , si j'avais voulu te mettre dans mon lit , saches que nous ne serions pas ici en ce moment Cracha t-il avec arrogance.

- mais que voulez-vous que je pense d'autres ? Que voulez-vous de moi ? Supplia Haleth , vous servir de moi pour faire du mal à votre épouse ?

L'homme émit un rire sans joie.

- je croyais t'avoir dis de cesser ces bêtises derrières lesquelles tu te caches , tu te caches derrière elles car en vérité tu rêverais de faire un tour dans mon lit cassa l'homme en prenant le menton de la femme entre son pouce et son index droit.

Haleth devint écarlate. Elle voulait tout simplement qu'il accepte de là laisser à Londres mais l'homme était doué pour renverser les situations en sa faveur. Avait-elle déjà rêvé passer dans son lit ? Malheureusement, oui , et malgré toute sa volonté, Haleth n'en demeurait pas moins une femme rêveuse qui s'était permise parfois , au fond de ses pensées les plus secrètes , de s'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir si jamais les mains certainement expertes de cet homme venaient à...

- tu as perdu ta langue ? se moqua Marcos voyant le visage décomposé qu'affichait la jeune femme.
Elle tenta de se dérober à la situation mais Marcos la maintenait fermement assise sur l'îlot.

- je ne rentrerai pas dans vôtre jeu monsieur dit Haleth d'une voix mal assurée.

- un jeu !? Soit cette discussion s'achève ici trancha Marcos vexé par les propos de la femme. Tu nous accompagnera en Italie après tout c'est pour ton boulot , j'appellerai Sonia demain si ça peut te rassurer.

Sans rien ajouté de plus, furieux contre la jeune femme de s'être faite un opinion aussi bas de lui , Marcos regagna sa chambre. Il était vrai que ses intentions envers elle n'étaient plus claires, ni pour elle ni pour lui. Il n'aspirait plus à une quelque vie de famille d'ailleurs cela ne faisait pas partie de ses projets avant l'arrivé de Diego. Haleth était jeune et pleine de rêve, elle aspirait certainement à un avenir plus serein , plus construit que ce qu'il pouvait lui offrir. En réalité, elle avait raison , elle devait le fuir. Elle avait raison d'avoir peur de lui , le problème c'est que malgré ce fait indéniable, une force qui lui était inconnu le poussait vers elle.

Seule sur l'îlot, Haleth pouvait souffler tout l'air qu'elle retenait. Elle avait conscience de n'avoir pas laisser le bénéfice du doute à l'homme mais c'était mieux ainsi. Elle ne voulait pas , plus qu'elle ne l'était déjà , être au milieu de se mariage déclinant.
Difficilement, elle descendit de son perchoir pour rejoindre la terre ferme. Haleth rougit soudain en repensant au moment où elle s'était retrouvée percher sur l'épaule robuste de son patron, elle n'avait même osé le toucher tellement l'embarras c'était pris d'elle. Enfin , balayant toutes ses aventures d'une main, elle décida de rejoindre son lit.

~

Pliant , repliant puis dépliant les pans de son manteau qu'elle avait mis par dessus sa longue robe d'un rose pâle , Haleth se laissait submerger par son angoisse. Les choses s'étant précipitées, elle était déjà dans le jet privé de son patron prenant la direction du pays de ce-dernier. Rassurée, elle ne l'était qu'au quart si c'était possible. Sonia était effectivement dans l'engin avec son cousin dont elle ignorait toujours le nom. Ils discutaient à l'avant tandis que son patron faisait les cents pas , beuglant comme un fou au téléphone.

Le voyage semblait-il un cauchemar pour sa seule personne ? Certainement, même Diego jouait tranquillement en face d'elle ravi de revoir son oncle et également le chien de ce-dernier.

- rassure moi Haleth tu as déjà pris un avion n'est-ce pas ? Demanda Lucie assise à sa droite.

- ou..oui , une fois , pourquoi ?

- tu tapes nerveusement du pied depuis le début du voyage et regarde l'état de ton pauvre mentaux ! Se moqua la jeune brune.

- ah..

- tu peux me le dire si tu as peur de l'altitude, j'ai de très bons exercices de relaxations à te proposer

- ce n'est pas tant le voyage qui me fait peur mais la destination souffla Haleth.

Elle était anxieuse pour rien se dit-elle finalement, que pouvait-il lui arriver de si grave en trois semaines , pas grand chose. Et puis son patron c'était montré extrêmement distant d'elle depuis leur dispute. C'était mieux ainsi.

Trois heures de stress continu plus tard , Haleth pouvait fouler le sol de l'Italie. Un vent chaud lui fit le bonjour dès qu'elle mit un nez en dehors de l'appareil. C'était agréable, elle enleva son manteau , dire qu'elle s'était presque gelée le matin même à Londres.
Haleth ne regretta pas le choix de sa robe , le tissus était assez fin et virevoltait autour d'elle sous l'effet du vent.

- ne restez pas planter là voyons ! là taquina le cousin de Sonia.

Sortie in-extremis de ses songes , elle rejoint la dernière voiture qui allait partie sans elle. Il fallait dire que Marcos ne concevait pas ses voyages comme des parties de rigolade. Tout était précis, prévu au millimètre près , comme dans mes films de James Bomde. Des voitures noirs aux vitres teintées lès attendaient déjà à l'aérodrome avant même qu'ils n'atterrissent, les hôtesses s'étaient en plus des chauffeurs chargés de charger leurs bagages. Ce genre de vie à la jet sept n'était pas désagréable mais un jour ou l'autre , il faudrait revenir dans sa vie monotone et simple pensa Haleth en admirant la vue qui s'offrait à elle.
Naples était une très belle région , et les gens qu'elle pouvait apercevoir respirait le bonheur.

Une fois à destination, Haleth ne se fit pas prier pour descendre , elle s'était déjà donné en spectacle une fois , c'était bien assez.
La bâtisse qui se tenait devant elle était d'une beauté à vous en couper le souffle. Complètement blanche , la villa était gigantesque. Allée principale était verdoyante, on pouvait y voir des rosiers par-ci et par-là. D'énormes grilles métalliques noirs rendait la demeure inaccessible aux fouineurs. Mais qui pouvait vouloir y pénétré avec les caméras devant , de plus l'endroit semblait désert , complètement reculé au fin fond de Naples.

- ce n'est pas celle-là Haleth , ça c'est la maison du frère de monsieur, voici la maison du patron dit Lucie en lui montrant du doigt , la maison juste en face de celle devant laquelle elle s'extasiait. C'était sa journée pensa Haleth qui venait de se donner pour une seconde fois en spectacle devant tout le monde.
La maison de son patron était identique mais en même temps totalement différent de celui de son frère. Elle était en pierre grise ce qui donnait un ère menaçant à la demeure. Haleth suivi finalement la troupe en voyant qu'elle risquait de finir seule , dehors , dans cet endroit perdu.

Si quelqu'un venait à la tuer , son corps ne serait certainement pas trouvé dans ce paradis perdu.

À suivre---