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- ma mère m'a toujours dis que j'étais une bonne à rien.. J'étais pourtant celle qu'elle avait décidé de garder...preuve d'amour ? Non moi je dirai plutôt que c'est celle qu'elle a abandonné qu'elle aimait.

La femme eut un mauvais rire , Haleth et Sonia n'osait pas bougé, elles avaient peur que la femme arrête son récit. Dans les yeux de quelqu'un on pouvait lire ce qu'elle voulait nous dire... Nathalie disait souvent cela et elle n'avait pas tord car Sonia n'avait qu'à lui faire un regard pour lui faire voir ce qu'elle voulait qu'elle comprenne. Comme pour la caméra ou encore comme ce qu'elle faisait derrière sa chaise avec la bague qu'elle portait tout à l'heure à son doigt. La pénitence n'était peut-être pas si loin que ça.

- Nicole , notre mère Sonia , nous a eût toutes les deux.. Deux vraies jumelles. Elle aurait pu nous abandonnés toutes les deux ou encore nous gardés toutes les deux mais non. Elle a choisi te donner une meilleure chance d'être heureuse en te laissant dans cet orphelinat et moi elle m'a gardé avec elle réduisant toutes mes chances. Pourquoi alors que nous avons le même visage je me sens la bête et toi tu serais la belle? Ce n'est pas juste. Enfin bon nous ne sommes pas là pour ça... je te raconte la suite n'est-ce-pas ?
La femme planta son regard animal dans celui de Sonia et ne cilla plus , voulant lui transmettre toute sa haine.

- c'était une vulgaire catin , l'une de celle qui vendait leur corps aux hommes lès plus offrants pour le temps d'une nuit. C'est pourquoi elle n'a jamais su qui était notre géniteur. À quinze ans j'accompagnais maman à son boulot depuis trois ans déjà, j'étais initiée, j'étais douée. C'est seulement lorsque je ramenait une énorme liace de billet après une nuit que maman était fière de moi , lorsque ce n'était pas le cas , elle ne se privait pas de me le faire payer à coup de ceinture. J'ai subit les affronts de ses hommes qui ne voulaient que me voir nue année après année, pour mériter l'amour que mère n'a jamais voulu me donner, mais ce n'était jamais suffisant. Lorsque j'ai atteint la majorité, j'ai rencontré celui-là ( elle désigne son mari étalé dans son sang), il m'aidait en me donnant de l'argent et je faisais comme si j'allais travaillé alors que tout ce temps je le passais à te chercher puis à te haïr par la suite d'avoir été épargner de cette vie que j'avais. Un soir lors d'une dispute j'ai...j'ai enfoncé un couteau dans le ventre de cette femme qui me servait de mère et bon Dieu que c'était bon...j'aurais dû le faire depuis longtemps. Les services sociaux m'ont trouvés des excuses... J'étais une fille battue et ils m'ont recueillis mais je me suis enfuie avec une seule idée te faire payer chaque moment de souffrance. Tu venais de te remettre sur le droit chemin , tu parles, tu as eut une chance et tu n'as pas su bien t'en servir alors que moi... J'ai décidé de te faire payer encore plus le jour où tu as eut ton garçon alors que  moi je ne pourrai jamais avoir d'enfant à cause de mère.

La femme releva sa robe, dévoilant une fine cicatrice.

- elle m'a fait enlevé mon utérus pour éviter que je ne sois hors service disait-elle. Alors que toi , tu avais désormais un boulot dans une agence de mannequinat, un fils et une amie qui te soutenait toujours. Moi je n'avais que cet imbécile qui n'était qu'un vulgaire escroc et que j'ai épousé, contrainte , car il ne m'avait pas laissé le choix. J'ai donc commencé à t'en vouloir encore plus. Le jour où tu as emmené ton fils à l'hôpital, tu t'es éclipsée un moment pour prendre un appel , j'en ai profité. Je me suis faite passé pour toi pour la première fois et j'ai embrouillé l'infirmière et finalement j'ai pu envoyer ton petit ange dans l'au-delà en l'inscrivant sur une liste de donneur d'organe. Je ne savais pas que cela allait fonctionner mais il sait fait qu'une petite fille avait besoin d'un coeur assez rapidement et grâce à cette infirmière j'ai pu réussir. Elle pensait vraiment que ton fils était mourrant et lui a donc fais une injection pour que son coeur puisse vite servir. Après la mort de ton fils tu étais dévaster et moi j'étais aux anges mais je voulais que tu souffres encore plus. L'occasion s'est présenté avec Marcos , il n'appréciait pas cet autre aspect de toi qui n'était que moi mais bon il a bien été obliger de t'épouser . J'ai fais en sorte que ça arrive, tu n'y comprenait plus rien mais tu subissais croyant devenir folle surtout quand Lucie t'a dis que tu l'avais menacé alors que ce n'était que moi ta charmante sœur. Je t'ai remplacé même dans le lit de ton mari , le jour de votre mariage. Je me sentais comme toi et on aurait pu continuer ainsi  si tu n'avais pas voulu en savoir plus, si tu n'avais pas voulu creusé là où il ne fallait en  ramenant la sosie de celle-là ( elle pointait maintenant Haleth) j'ai d'abord cru que c'était sa sœur avant de faire mes enquêtes. Elles n'avaient aucun lien de parenter mais la ressemblance était surréaliste.Presque comme nous deux oui presque.  Au moins ce n'était pas le fantôme de cette fouineuse de Marie.. Il a fallu que je l'a tue pour avoir un peu de paix. Elle était coriace. Mais pas autant que moi. Après cela tu as quitté le pays pour refaire le vide dans ton esprit et moi j'ai fais ce que je voulais de ta vie et de ton couple. J'en suis assez fière. Maintenant c'est la dernière ligne droite , tu souffriras plus que jamais quand j'aurai tiré une balle dans la tête de la rousse, tu seras la seule coupable puisque je serai déjà loin à l'arrivée de Marcos à qui j'ai envoyé un petit message. Oui ma petite Haleth je sais que ton portable est avec lui puisque j'y ai mis un petit micro le jour où nous nous sommes rencontrés pour une viré au parc. Alors Sonia l'histoire t'a plu ?

- tu me fais juste pitié et sache que tu n'arriveras pas à tes fins cracha Sonia sous le choc de toutes les révélations de sa ..sœur ?

- c'est déjà bien trop tard sœurette dit-elle en pointant l'arme sur Haleth. 

À suivre---

Séduite À Contre Cœur... ( Tome 1 Des Frères AZALAÏ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant