JE TE SAUVERAI.

Chapitre 4

Carlos en média (plutôt mignon n'est ce pas?😙)

Pdv Antonio 

Hier soir, j'avais cogité. Longtemps. Très longtemps. Tellement longtemps que j'avais peu dormi.

Le travail? Non. Màma? Non plus.
Carlos? Encore moins.

Mes pensées étaient toutes simplement dirigées vers une femme: Juliette Adams.

Argh, ce qu'elle m'intriguait! Je devais la cerner. Il le fallait.

Aucune chica ne m'avait jamais résisté, et il était hors de question que ça commence.

Aujourd'hui, elle me résiste et demain, quoi? Elle dirige Salvatore Import/Export?

Non, vraiment hors de question.

Passant une main sur mon visage tout en soupirant, je quittai mon lit afin de prendre une douche.

Dans la salle de bain, l'eau chaude qui ruisselait le long de mon dos me détendait, et au bout de quelques minutes j'arrivai à penser à autre chose qu'à ma nouvelle sécrétaire.

Je pensai à ma vie avant Salvatore Import/Export.

Je me souviens des nuits blanches. Je me souviens aussi des milliers de sacrifices. Mon existence entière que j'ai consacrée à mon entreprise, je ne l'oublie pas.

Et quand aujourd'hui, je regarde le fruit de mes années de travail, je peux le dire:

Je suis fier de moi.

Alors que j'étirais un sourire, la porte de la salle de bain s'ouvrit dans un énorme fracas. Je fronçai les sourcils et quelques instants plus tard, la cabine de douche s'ouvrit brutalement pour laisser place à ma mère, qui avait l'air d'une tortue ninja en manque de pizza.

Vous comprenez que ce n'est pas très joli à voir...

- Argh! Màma! Sors d'içi! Tu ne vois pas que je suis tout nu?!

- ¿ Donde es tu hermano?* Demanda- t-elle entre ses dents.
* Où est ton frère?

- !No lo sé! ¡Dejàme, por favor!*
*Je ne sais pas! Laisse moi, s'il te plaît!

Elle leva les yeux au ciel et partit tout aussi énervée qu'elle n'était arrivée.

Je refermai la cabine et continuai de me laver, puis sortit quelques minutes plus tard.

*

Il était sept heures quand j'arrivai à la firme. À ma grande surprise, Juliette était déjà là.

Elle tapait machinalement sur son ordinateur, ses lunettes sur le nez.

Lorsqu'elle me vit, elle saisit un calpin, se leva d'un pas précipité et me rejoint dans mon bureau.

Alors que je prenais place, elle commença.

- Aujourd'hui, vous avez conférence de presse à sept heures, puis à neuf heures une video-conférence avec le PDG de Hamilton Society. À midi vous déjeunez avec Peyton Edge et le reste du temps, quartier libre.

- Buenos días à toi aussi, Señora. Dis-je.

Elle soupira.

- Écoutez... j'ai du travail, alors maintenant que vous avez votre programme, puis-je partir?

- N'as-tu  jamais pensé à me tutoyer?

- N'avez-vous jamais pensé à me vouvoyer? Meilleure question: N'avez-vous pas le sens des convenances?