Famille.

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Dans la famille d'Ayleen, un seul mot d'ordre subsistait, pas de différence, tout le monde devait être dans la conformité.

Mais aux yeux des membres de celle-ci, Ayleen était une petite anomalie, bien cacher par des pulls épais, protégée par une vie bien jolie dans les quartiers résidentiels où elle vivait sa futile existence.

Ayleen, elle aimait les filles, et le jour de son anniversaire, ses dix-huit ans. La jeune adulte  avait décidé d'en faire part à toute la famille. Car après tout, il n'y avait aucun mal, a aimer.

Mais les parents d'Ayleen étaient scandalisés, outragés et déçus, comme si c'était un crime, que de vouloir embrasser une demoiselle, et pas un beau garçon.

On avait dit à Ayleen :

« Ce n'est qu'une phase. »

« Tu te cherche, c'est tout. »

« C'est parce que t'as pas trouver le vrai homme, le vrai. »

« C'est impossible, que d'aimer les filles. »

Mais la brune, elle ignorait tout cela, ce n'était pas si important, au fond. Parce-que même si c'était douloureux, elle ne vivait pas pour eux. Elle arborait fièrement sa passion pour le monde de l'arc-en-ciel, au travers de sa tenue coloré, de ses dessins accroché au murs de sa chambre et surtout, du magnifique drapeau qu'elle avait acheté pour l'occasion, juste au dessus de son lit, comme pour lui faire vivre des rêves haut en couleur.

Cependant, ses géniteurs ne la regardaient plus en face, son père disant qu'elle était folle, et sa mère, priant à l'église pour qu'un jeune mâle vienne la sauver du sien, de mal. .

Parce-que c'était mal, d'aimer les filles quand on en était une.

Dans la famille d'Ayleen, personne n'avait jamais voulu comprendre. Comme si il s'agissait d'une maladie, on la pleurait le soir, feignant une morte terrible, et, on l'ignorait le matin, car cela pouvait être contagieux.

C'était incroyable, innaceptable, que d'aimer les filles.

En fait, il n'y avait qu'une seule personne, qui ne l'avait pas blâmer. Un cousin éloigné, qu'elle ne voyait quasiment jamais. Lui, il avait un peu compris, du moins, c'est ce qu'Ayleen cru, malgré ces remarques plutôt désobligeante. Limite insultante :

« La catégorie lesbiennes c'est ma préférer sur les sites pornos. »

« Beaucoup de mec fantasment sur les gouines tu sais? »

Gouine.

C'était un mot qu'Ayleen détestait, une insulte des plus barbares qu'elle ne comprenait même pas. Au final, personne de sa famille ne l'acceptait, elle était seule, avec ce patronyme qu'elle finit par détester.

Ayleen, c'était juste une gouine aux yeux de sa famille. Une pauvre fille qui passait son temps au lit, pour échapper à la méchanceté de ses pair. Car sa chambre était son seul refuge, et fixant les étoiles fluorescentes de son plafond, Ayleen s'était noyée dans ses rêves.

Parce-que dans ces rêves, ce n'était pas interdit d'aimer les filles. Dans ses songes, c'était normal, d'aimer les femmes.

GOUINE.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant