Dans les rêves d'Ayleen, il n'y avait aucun mot d'ordre, aucun. Chacun vivait sa vie comme il l'entendait, tant que c'était dans le respect de tous.
Et quand elle avait annoncé à sa famille qu'elle était avec une fille, c'était comme si tout les maux du passé n'avaient été qu'un vulgaire cauchemar, car maintenant, ils étaient ravi.
Parce-que quand le bonheur vient écraser les mœurs, le monde en devient bien meilleur.
Et tout était aller très vite, elle et Morgane s'étaient marier, comme ça, parce qu'elles en avaient envie. Une idée stupide, qui avait germé d'un coup, elles s'étaient écrié ainsi, comme une évidence, qu'il fallait être marier pour être heureux.
Elle avaient prit chacune un seul témoin, un personnage venant du monde fastidieux de la nuit. Des garçons, un couple homosexuel. Ça faisait un peu cliché aux yeux de son épouse, mais c'était magnifique. Ils avaient fêter le mariage au restaurant, un petit bistrot nocturne où ils avaient bien ris. Une union comme une autre, il n'y avait pas de différence à l'amour.
Morgane et Ayleen étaient les plus joyeuses ensembles, c'était d'ailleurs maigre mot pour les décrire. Elles ne faisaient jamais rien l'une sans l'autre. C'était les cinq doigts de la main. Et à cause de leur différence de taille, on les nommaient avec amusement, Laurel et Hardy. C'était idiot d'ailleurs, et Morgane haïssait qu'on les compare à ces grands comiques.
L'amour avait finit par panser les maux de leur cœur, ce n'était plus des filles détruites par la haine, par l'incompréhension ou le dénit. Elles étaient differentes, mais emplie de bonheur.
Elles étaient la poudre doré qui étaient venues recollé leurs âmes brisées, révélant leurs imperfections au grand jour.
Les imperfections les rendaient parfaites.
Elles étaient toujours noctambules, en fait, elles n'avaient jamais cesser de l'être. C'était deux jeunes épouses dans ce monde sombre qui semblait n'appartenir qu'à elles, c'était un univers propre aux deux demoiselles. Elles marchaient sur le sable fin et froid, se tenant la main comme si, en se lâchant, elles tomberaient à nouveau dans la tristesse et le désarroi.
Et même si parfois, on leur disait :
« Vous n'avez pas honte de vous becotter dehors? »
« Ils ne se cachent même plus ces gens. »
« C'est inhumain, des gouines. »
« Je ne sort pas la nuit pour voir cela. »
Morgane et Ayleen s'en fichaient, car enfermée dans leurs bulles, elles étaient protéger de ces injures.
Aujourd'hui, le monde pouvait bien qualifier Ayleen de gouine. Parce que elle n'était pas que cela.
Car aux yeux des gens qui l'aimaient pour ce qu'elle était, ce n'était qu'une simple jeune fille. Une jeune adulte qui aimait chanter et danser, qui avait arrêter de fumer, en fait, Ayleen était simplement, sauvée.
Et lorsque le matin se levait, couchée dans son lit auprès de Morgane, quand leurs peau se touchaient, que leurs mains se promenaient un peu, échappant des souffles d'extase, Ayleen rêvait.
Oui elle rêvait, elle rêvait d'un avenir proche mais incertain, d'enfants futur mais jamais si lointain. Elle rêvait de sa vie, qui enfin, était devenue ce qu'elle avait toujours souhaité.
Un havre d'amour et de paix.
Fin.
7 mai 2019 : Fin de la publication de l'œuvre.
NOTE DE NINA N°1 10 JUILLET 2019 : Woa. 320 lectures en trois mois à peines! Je vous remercie grandement. <3
NOTE DE NINA N°2 24 JUILLET 2019 : Aujourd'hui nous sommes à la moitié de 1 000 lectures. Je vous remercie grandement pour cela et vous invite à lire mes deux autres œuvres. Merci encore. <3
VOUS LISEZ
GOUINE.
Historia CortaLesbienne : De l'homosexualité féminine, désigne une femme attirée sexuellement et émotionnellement par une autre femme. Gouine : Nom péjoratif et injurieux utilisé pour désigner une lesbienne. « Regardez ces deux filles qui se tiennent la main, n...