GOUINE.

Morgane.

Dans le monde de Morgane, un seul mot d'ordre subsistait, aimer. Peu importe qui, ni comment, il suffisait d'éprouver de l'amour.

Et aux yeux de Morgane, il y avait une fille qui titillait son esprit et ses sentiments, il y avait une demoiselle, et c'était Ayleen.

Alors quand elles s'étaient parler pour la première fois, c'était un de ces genre de coup de foudre dont on rêvaient au cinéma, c'était naturel et soudain. Sous la bénédiction des étoiles, et la surveillance bienveillante de la mer.

Morgane, ses parents l'avaient appeler comme ça parce qu'ils étaient fan de Renaud. Ils étaient morts dingue de leur fille. Et depuis son enfance, elle était bercée par les mots de ce chanteur français. Elle était elle-même devenue folle de cet homme, et plus particulièrement de la chanson portant son nom.

Tout allait bien dans la vie de l'adolescente. Jusqu'à ce qu'elle dise qu'elle aussi, était Morgane des filles.

Elle avait suivit Ayleen sur la plage, un soir, intriguée parce qu'elle ne la connaissais pas. Cet étrange personnage qui fumait un joint, qui pensait qu'on ne remarquait pas que c'était l'une de ces cigarettes interdites.

Elle avait cherché à se lier d'amitié avec Ayleen, parce qu'elle avait peur qu'elle n'aime pas les filles, car après tout, c'était bien trop étrange, d'aimer le même sexe, le même genre qu'importe, Morgane ne faisait pas de différence.

Elles étaient toutes les deux un peu brisée, disloquée et froide. Elles n'ont jamais vraiment communiquer, il suffisait d'un peu de silence, mais d'une présence. Et lorsque le soleil se levait à peine dans le ciel, l'aurore se présentant avec peine, c'était les larmes amer qui se mêlaient à la mer.

Et c'était agréable, de pouvoir marcher sans parler. Elles étaient heureuse comme ça, leurs vies commençaient au coucher du soleil, et se terminait au levé. C'était ainsi, et elles n'avaient jamais chercher à faire autrement.

Mais le coeur n'a pas eu besoin de mots, elles avaient finis par se plaire sans s'en rendre compte, et Ayleen, trop gêner pour se déclarer, s'en était fait une maladie, si bien que plusieurs nuits de suite, elle n'était plus sortie. C'est vrai quoi, elle avait peur. Imaginer une seule seconde que Morgane n'aimaient pas les femmes? Pire, qu'elle soit homophobe. Ayleen avait du mal à cacher ses sentiments, et la rougeur que ses joues prenaient quand son amie ouvrait la bouche, trahissait bien trop ses émotions refoulés. Alors, le soir, elle restait dans sa chambre devant son ordinateur, de peur de croiser celle qui faisait battre son coeur.

Mais un jour, Morgane l'avait croisé dans une droguerie, et à cet instant précis, Morgane, prenant son courage a deux mains, s'était mise à genoux et avait dit :

« Je t'aime Ayleen, et pas comme une simple amie. Je crois que c'est avec toi, que j'ai envie de finir ma vie. J'ai jamais cru au coup de foudre, c'est vrai, pourtant... Dès que je t'ai vu, mon cœur à fait baboum. Je t'aime, et je veux que tu sois mon amoureuse je t'en prie. »

Et ça, ça avait réchauffé le coeur d'Ayleen, car aux yeux de Morgane, ce n'était pas une gouine.

Ayleen, c'était juste l'amoureuse de Morgane, une simple amoureuse, qui, après avoir embrasser sa compagne, rêvait, oui elle rêvait. Car les lèvres de sa douce l'aidait à penser à un monde, aujourd'hui parfait.

Car dans les rêves d'Ayleen, tout le monde était heureux, qu'elle ai trouvé une femme qui l'aimait.