3• La bande

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                                 Mia

La vie c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas l'équilibre.

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Je sort du lycée à 18 heures 30 minutes et me dirige vers la banlieue où je traîne avec une bande. C'est bénéfique de me promener avec eux puisqu'ils m'aident à me faire de l'argent car mon père m'a confisquer même mon argent de poche. Ne me demander pas la provennance de ce fric car c'est évident : le vol.
Qui y a t-il à voler si c'est pour la bonne cause ?

Nôtre Q.G est situé près d'un ancien marché en ruine. La bande est composée de 5 garçons et 3 filles, dont moi. Nos méthodes sont simples : nous nous retrouvons ici une fois par semaine pour établir un plan et vagabonder pour chercher des lieux à cambrioler. Nous ne sommes pas idiots pour voler des grandes surfaces au risque d'aller en tôle. Nous volons que des lieux sans surveillance qui sont facilement atteignables.

Mon père doit certainement être entrain de péter un plomb en voyant qu'il est déjà 18 heures 30 minutes et que je ne soit pas toujours arriver à la maison.

Je retrouve les autres membres du groupe, déjà arrivés. Ils vont sûrement encore m'engueuler car je suis la plus jeune. Eux, ils ont tous arrêter leurs études et m'ont même conseiller d'en faire de même. J'ai songer à aussi mettre fin à les miennes mais mon père s'est catégoriquement opposer à cette desicion. Il m'a traiter de fille naïve et inconsciente.

— Encore en retard, me sermonne déjà Athénaïs, la sous-chef du groupe.

Je me contente de ne pas répondre et d'aller m'asseoir sur un banc, aux côtés des autres. Elle me foudroie du regard alors que je garde mon air hautain pour ne pas paraître déstabiliser.

— Mia, je t'ai prévenu : si tu continues tes retards exécifs, je serai obliger de te rayer de notre groupe. Ce n'est pas la première fois et tu ne t'excuses jamais, me dit le chef, dont on ne connais pas le nom puisqu'il nous ne l'a pas dit.

— Je vous ai aussi dit que je finissais les cours à 18 heures. Le temps d'arriver ici est très long. Nos réunions commençent avant mon heure de sortie. C'est-à-dire à 17 heures, dis-je en haussant le temps.

Athénaïs prend la parole, agacer par mon manque de respect envers eux :

— Je ne vais pas te permettre de nous parler ainsi fillette. À ce que je sache, tu as 17 ans et nous sommes t'es aînés. Sale gosse.

Je roule des yeux pour éviter de répondre à sa raillerie. Le chef essai de calmer Athénaïs, visiblement en colère.
J'ai toujours su qu'elle me détestait mais pas à ce point. Elle m'en demande toujours plus que les autres et me taille toujours pour m'humilier. Je supporte son mutisme juste parceque je veux me faire de l'argent. Si cela ne tenais qu'à moi, je lui dirai d'aller niquer sa mère. La conne.
Elle se prend beaucoup trop pour la cheftaine.

— J'ai repérer une grande villa dans un quartier de bourgeois. Il faut que nous passons à la vitesse supérieure : braquer cette maison de riches sera un gros bénéfice pour nous, annonce malicieusement le chef avec un sourire en coin.

— Superbe idée ! Approuve une fille dont je n'ai pas pris la peine de demander le nom.

— N'oubliez pas que si c'est la maison de bourgeois, elle sera forcément très bien surveiller, leur rappelle-je.

— Toujours entrain de jouer les rabats-joie. Qui ne tente rien n'a rien, affirme Athénaïs.

Ouais c'est ça.

SEDUIS-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant