17• Situation imprévue

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                                 Mia

Hier n'est jamais loin.

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Je me reveille, la tête complètement en campote.

La notion du temps m'est totalement inconnue mais je sais qu'il fait jour et que je me trouve actuellement dans ma chambre.

Je ne me rappelle pas quand je me suis endormie et comment. Oh oui, ça me revient pétit-à-pétit : je me suis mutillée avec une larme et dans mes souvenirs, j'ai ensuite pris pleins de medicaments pour faire passer la douleur et j'ai sombrer dans un profond sommeil.

Alors, personne n'a chercher à savoir où j'etais et comment j'allais ? Ça ne me suprend pas pour autant, je commençe à m'habituer. À force de se piquer, on ne ressent plus rien après, c'est comme un anesthésie.

Bien que faible, je fais un effort pour me lever et atteindre ma table de chevet où se trouve mon téléphone. Je le consulte et je suis choquée : nous sommes mardi alors que la dernière fois, s'etait samedi. J'ai dormi trois jours d'affilés sans m'en rendre compte.

Si j'ai dormi autant, c'est dû au fait des nombreuses nuits blanches que j'ai effectuées. Mes souvenirs m'empêchent de fermer l'oeil, m'obligeant à les affronter une fois la nuit tombée. Car c'est quand le jour tombe que mes démons antérieurs refont surface.

J'ai raté une journée d'école mais ça ne change rien à d'habitude. Même quand je suis là, personne ne s'en rend compte. Ma présence est égale à mon absence de toutes façons.

Je prend une lourde inspiration et me lève pour me préparer pour le lycée. Je ne sais pas comment je ferai pour justifier mon absence mais j'inventerai un mensonge, comme toujours. Et je sais qu'ils vont tous gober.

Dès avoir finie d'enfiler ma tenue, je sort de ma chambre et traverse le salon, vide. Pas de traces de mon père ni de Jade. La maison est complètement désertée, à part les peu de domestiques.

De toutes façons, je ne tiens pas à savoir où ils sont tous partis. Je déteste mon père de ne jamais chercher à me comprendre et de toujours m'engueuler. À présent, je le traiterai maintenant comme il me traite. Avec indifférence.

Je me rend chez Benjamin pour aller au lycée car j'ai pas envie de m'y rendre seule.
Je le trouve déja chez lui mais quand je le salut, il me semble être énervé. Je perçoit l'agacement dans son attitude.

— Quesque t'a aujourd'hui ? T'es grave bizarre.

Il garde la tête droite et regarde devant lui sans prêter attention à mes paroles.

— Pourquoi tu n'avais pas dit que tu etais aller à la piscine avec Justin ? Me reprimande t-il sur un ton de reproche.

Ah, je vois. Donc c'est pour ce genre de débilité il me fait la tête ? Et comment il a appris ? J'avais pourtant dit à Justin de ne pas en parler à quelqu'un.

— C'est donc pour ça que t'es facher ? C'etait juste un accord parcequ'on bosse ensemble. Ça te dérange ? Je lui demande taquine.

— Moi ça ne me dérange, c'est plutôt à tout le lycée que ça déplait.

Je ne saisis pas. À quoi fait-il allusion ? Tout le lycée aurait alors appris que je suis aller à la piscine avec Justin ?

Je n'ai même pas le temps de lui exposer mes questions qu'il me dévance et s'en va sans m'attendre.

En arrivant quelques minutes après au lycée, j'ai l'impression d'être une star. Tous le monde m'observe, me critiquant au passage. Il semble que c'est aujourd'hui que certains savent que j'existe.

SEDUIS-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant